Washington expulse deux diplomates cubains à l’ONU accusés d’atteinte à la sécurité nationale

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Les membres de la mission de Cuba aux Nations unies devront aussi dorénavant rester à Manhattan, a prévenu la porte-parole du département d’Etat américain.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 22h23

Temps de Lecture 1 min.

L’administration Trump a tourné le dos à la politique de rapprochement avec Cuba entrepris par Barack Obama.
L’administration Trump a tourné le dos à la politique de rapprochement avec Cuba entrepris par Barack Obama. Carlo Allegri / REUTERS

Alors que s’ouvre l’Assemblée générale des Nations unies, les Etats-Unis ont expulsé deux diplomates cubains en poste à l’ONU. « Nous avons demandé de quitter les Etats-Unis à deux membres de la mission de Cuba à l’ONU qui étaient engagés dans des activités qui portent atteinte à la sécurité nationale américaine », a déclaré, jeudi 19 septembre, sur Twitter la porte-parole du département d’Etat américain, Morgan Ortagus. « Les membres de la mission de Cuba aux Nations unies devront aussi dorénavant rester à Manhattan », la partie de New York où se trouve le siège de l’organisation mondiale, a-t-elle prévenu.

Tension persistante avec Cuba

L’administration Trump a tourné le dos à la politique de rapprochement avec Cuba entrepris par Barack Obama. Le ton est encore monté d’un cran depuis que Washington tente par tous les moyens, depuis le début de l’année, de chasser du pouvoir le président vénézuélien, Nicolas Maduro, allié de La Havane.

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Le siège des Nations unies étant à New York, les Etats-Unis ont, en principe, l’obligation d’accorder des visas aux Etats qui en font la demande pour permettre à leurs responsables d’assister à des réunions ou même de représenter leur pays de manière permanente.

Mais les autorités américaines se servent parfois de leur marge de manœuvre en la matière comme d’une sanction diplomatique à l’égard de certains régimes. Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, n’a ainsi bénéficié en juillet que d’un visa d’entrée assorti de strictes limites sur sa capacité à se déplacer, alors qu’il devait participer à une réunion de l’ONU sur le développement durable. Il n’avait eu le droit de se déplacer que dans un périmètre restreint autour du siège de l’organisation internationale, dans l’est de Manhattan.

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