Washington critique l’attitude de pays européens sur le sort de leurs djihadistes détenus en Syrie

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le coordinateur de l’action contre-terroriste a qualifié d’« irresponsable » la volonté de laisser l’Irak juger les anciens combattants étrangers de l’Etat islamique.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 22h24, mis à jour à 22h25

Temps de Lecture 1 min.

Des combattants de l’Etat islamique arrêtés par les forces kurdes à Rakka en Syrie, en mars 2017.
Des combattants de l’Etat islamique arrêtés par les forces kurdes à Rakka en Syrie, en mars 2017. Rodi Said / REUTERS

Les Etats-Unis ont critiqué, jeudi 14 novembre, la volonté de certains Etats européens, comme la France, de demander à l’Irak de juger leurs ressortissants membres du groupe djihadiste Etat islamique (EI) détenus en Syrie.

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« Il serait irresponsable de la part d’un pays d’attendre de l’Irak qu’il résolve ce problème à sa place », a déclaré le coordinateur de l’action contre-terroriste, Nathan Sales, lors d’une conférence de presse à la fin d’une réunion de la coalition anti-EI à Washington.

Il a de nouveau appelé toutes les nations à rapatrier puis juger leurs ressortissants, mais n’a pas caché que la réunion s’était achevée sur un constat de désaccord à ce sujet.

Plusieurs milliers de djihadistes étrangers sont détenus dans les prisons kurdes en Syrie. La précarité de leur sort a été rappelée lors de la récente offensive turque contre les forces kurdes dans la région, qui a fait craindre que les prisonniers ne parviennent à s’évader.

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« Ce n’est pas une option viable »

En Syrie, « la situation peut changer en un clin d’œil », a estimé M. Sales. « Nous pensons qu’il devrait y avoir un sentiment d’urgence à les rapatrier maintenant, tant qu’il est encore temps. »

Nombre de pays, dont la France, refusent toutefois de reprendre leurs ressortissants et souhaitent qu’ils soient jugés sur le lieu où ils ont commis leurs crimes, même si la question reste compliquée dans des zones au statut juridique incertain.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est ainsi rendu à Bagdad à la mi-octobre afin de mettre en place une coopération qui permette de juger en Irak des djihadistes français actuellement détenus en Syrie. La création d’un mécanisme judiciaire international spécial a aussi été évoquée.

« Nous pensons que demander à des pays de la région d’importer les combattants étrangers d’un autre pays, et de les juger et écrouer là-bas, ce n’est pas une option viable », a insisté le responsable américain. « Cela ne serait pas efficace. »

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De la même manière, « nous ne pensons pas que la mise en place de tribunaux internationaux ad hoc serait efficace, cela coûterait une fortune et n’aurait pas la même capacité à rendre justice que des juridictions nationales », a-t-il estimé.

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