Vladimir Boukovski, plus célèbre prisonnier politique soviétique de son époque, est mort

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L’ex-dissident soviétique Vladimir Boukovski avait dénoncé, dans les années 1970, l’emprisonnement psychiatrique des prisonniers politiques en URSS.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h12

Temps de Lecture 1 min.

Vladimir Boukovski à Cambridge, en décembre 2016.
Vladimir Boukovski à Cambridge, en décembre 2016. JUSTIN TALLIS / AFP

Il fut le premier à dénoncer l’internement psychiatrique des prisonniers politiques dans les années 70. L’ex-dissident soviétique Vladimir Boukovski est décédé, dimanche 27 octobre au soir, dans un hôpital de Cambridge (Angleterre), à l’âge de 76 ans.

« Vladimir Konstantinovitch Boukovski, un jour présenté comme un “héros de proportion quasi légendaire dans le mouvement dissident” par le New York Times, est mort d’un arrêt cardiaque au Addenbrooke’s Hospital de Cambridge, en Angleterre, à 21 h 46 [22 h 46, heure française] », a annoncé le Bukovsky Center dans un communiqué publié sur son site Internet. Le centre basé aux Etats-Unis, qui gère la mémoire de l’ex-dissident soviétique, précise que Vladimir Boukovski était en mauvaise santé depuis plusieurs années.

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Opposition frontale avec le Kremlin

Plus célèbre prisonnier politique soviétique de son époque, Vladimir Boukovski avait été l’un des premiers à dénoncer l’emprisonnement psychiatrique des dissidents en URSS. Libéré en 1976 après douze ans dans les camps et hôpitaux psychiatriques, il avait été échangé dans la foulée contre le chef du Parti communiste chilien Luis Corvalan, emprisonné par le dictateur Augusto Pinochet, puis expédié en Grande-Bretagne où il vivait depuis. Déchu de sa nationalité, M. Boukovski n’a été réhabilité qu’après la désintégration de l’Union soviétique.

Il avait collaboré un temps avec les autorités russes avant de s’en écarter, puis de rentrer en opposition frontale avec le Kremlin. En 2008, il n’avait pas pu briguer la présidence russe à cause, notamment, de sa double nationalité russe et britannique.

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