visualisez les pays qui ont « aplati la courbe » de l’infection et ceux qui n’y sont pas encore parvenus

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Publié aujourd’hui à 11h21, mis à jour à 14h09

Un article mis à jour toutes les nuits

Les données de cet article de suivi sont automatiquement mises à jour toutes les 24 heures avec les chiffres consolidés de la veille par l’université Johns-Hopkins.

Dès le début de l’épidémie de Covid-19, en janvier, l’objectif de la Chine a été de ralentir au maximum la propagation du virus, par une politique de confinement drastique. Lorsque le virus s’est propagé en Europe, la majorité des pays – à l’exception des Pays-Bas et de la Suède qui misent sur l’immunité collective – ont également cherché à « aplatir la courbe » de l’infection afin de ne pas saturer les hôpitaux.

En effet, si le nombre de patients gravement atteints dépasse les capacités des hôpitaux à les prendre en charge, une partie des malades ne peut pas être soignée et court un risque mortel. Si l’on arrive à étaler dans le temps leur arrivée (aplatir la courbe), alors leur prise en charge devient possible.

MÉTHODOLOGIE

Pour construire ces graphiques, nous sommes partis des données de l’université américaine Johns-Hopkins qui fait référence dans le suivi des infections dans le monde.

Avec ces données, et pour chaque pays, nous avons pu créer des graphiques en barres ainsi qu’une courbe qui représente la moyenne des infections par semaine (du lundi au dimanche), afin de déterminer si ces Etats parvenaient à « aplatir la courbe » des infections. Enfin, nous n’affichons de graphiques que pour les pays qui comptent plus de 10 000 habitants et dont le nombre confirmé de personnes infectées est supérieur à 100.

Bien entendu, la politique de dépistage est différente selon les Etats et leurs moyens, mais les chiffres fournissent tout de même de bons indicateurs pour suivre l’évolution, toutes comparaisons entre pays mise à part.

Avec une politique stricte de confinement, incluant l’arrêt d’une partie de l’activité économique et des déplacements non indispensables, plusieurs pays asiatiques ont obtenu des résultats. La Chine est parvenue à son pic le 13 février – avec plus de 15 000 nouveaux cas en une journée –, avant de redescendre à seulement quelques dizaines de cas par jour.

La Corée du Sud a aussi atteint un plafond de contaminations avant de voir leur nombre diminuer. Taïwan, qui est parvenu à maintenir un faible niveau de contaminations quotidiennes, est sur la bonne voie. Attention, ces trois graphiques n’ont pas la même échelle des ordonnées.

Depuis le début de la pandémie en Europe, plusieurs pays semblent suivre le même chemin, et la même courbe, que celle de l’Italie. La France en particulier – même si elle n’applique pas la même politique de dépistage systématique – dessine la même courbe avec 8 à 10 jours de retard.

Les graphiques suivants représentent les nouveaux cas quotidiens dans les pays pour lesquels nous disposons de suffisamment de données fiables, ainsi que la moyenne par semaine. Afin de faciliter leur lecture, nous les avons classés ensemble lorsqu’ils ont le même axe des ordonnées (l’axe y vertical, celui qui décompte le nombre de cas).Ils sont classés du pays qui a eu le plus de contaminations en une journée à celui qui en a eu le moins.

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