visualisez la recomposition politique des eurodéputés en France depuis quarante ans

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Le nombre de sièges attribués à la gauche et à la droite n’a jamais été aussi faible, alors que l’extrême droite s’installe durablement au Parlement européen.

Par Publié le 27 mai 2019 à 00h57

Temps de Lecture 1 min.

Les élections européennes de 2019 en France ont confirmé et amplifié la recomposition politique française opérée en 2017. Le Rassemblement national (ex-FN) s’est installé en tête, talonné par La République en marche. Les autres partis jadis habitués aux podiums s’effondrent : Les Républicains et le Parti socialiste réalisent leur plus bas score historique. Seuls les écologistes résistent, prenant la convoitée troisième place du scrutin européen.

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Le contingent de députés français envoyés au Parlement européen sera fortement renouvelé par rapport à 2014. En nombre de sièges, sur la base d’estimations de Kantar (réalisées sur la base des 74 députés qui siégeront jusqu’au Brexit), un jeu de miroirs s’opère :

  • à gauche, entre le PS, qui passerait de 13 à 6 sièges, et EELV qui double le nombre d’eurodéputés (de 6 à 12) ;
  • à droite, où Les Républicains passeraient de 20 à seulement 7 députés, alors que LREM obtiendrait 21 élus, contre seulement 7 pour le MoDem dans la précédente législature.
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Sur une plus longue période, le nombre d’eurodéputés français a évolué, augmentant fortement en 1999 avant d’être réduit ensuite, avec l’arrivée de nouveaux Etats membres. La liste nationale unique avait alors permis l’élection de députés de Lutte ouvrière – LCR ou de Chasse pêche nature et tradition, qui n’avaient pas été réélus après l’instauration de circonscription régionales.

L’évolution de la couleur politique des eurodéputés permet toutefois de repérer les grandes évolutions politiques des partis :

  • l’effondrement du Parti socialiste, dont le nombre de sièges n’a cessé de s’effriter depuis 2004, et la percée des écologistes, en 2009 puis en 2019.
  • A droite, l’affrontement de trois lignes : les centristes proeuropéens, menés en 1979 et 1984 par Simone Veil, dont le Modem, désormais allié à LRM est l’héritier ; la droite républicaine qui a réussi à obtenir de bons scores lorsqu’elle partait unie avec les centristes (listes RPR-UDF en 1984, 1989 et 1994) et les souverainistes, menés par Charles Pasqua et Philippe de Villiers, qui ont réalisé une percée dans les années 1990.
  • la présence discrète mais continue de l’extrême droite, qui a réussi une spectaculaire percéee en 2014, confirmée en 2019.

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