Violents combats opposant l’Azerbaïdjan aux séparatistes arméniens du Nagorny-Karabakh

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L’Azerbaïdjan a annoncé, dimanche 27 septembre, qu’il a lancé une « contre-offensive » d’ampleur contre les séparatistes arméniens de la région du Nagorny-Karabakh, ces derniers ont affirmé qu’ils ont infligé des « pertes » à l’armée azerbaïdjanaise. Des civils et des militaires ont été tués dans de violents combats, ont déclaré l’Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens, s’accusant mutuellement d’avoir lancé les hostilités.

Le ministère azerbaïdjanais de la défense a précisé dans un communiqué qu’il a lancé une « contre-offensive sur toute la ligne de front », afin de « mettre fin à des activités militaires des forces armées de l’Arménie et assurer la sécurité de la population civile ». Il affirme qu’un de ses hélicoptères a été abattu mais que son équipage est sain et sauf. Il assure avoir détruit douze batteries antiaériennes.

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« Tôt ce matin, la partie azerbaïdjanaise a lancé des bombardements tout au long de la ligne de contact. Ils bombardent aussi Stepanakert (la capitale), nous appelons la population à se mettre à l’abri », a pour sa part déclaré le porte-parole de la présidence séparatiste sur sa page Facebook. « Les forces armées du Karabakh ont jusqu’ici mis en échec les plans (de l’Azerbaïdjan), infligeant de lourdes pertes » à l’adversaire, a annoncé le ministère de la défense de la région. Le ministère de la défense arménien, qui soutient les forces séparatistes, a lui affirmé que deux hélicoptères azerbaïdjanais avaient été abattus, ainsi qu’un drone.

Pourparlers de paix dans l’impasse

Le Nagorny-Karabakh est une région sécessionniste d’Azerbaïdjan. Province peuplée en majorité d’Arméniens, rattachée à l’Azerbaïdjan en 1921 par Staline, le Nagorny-Karabakh est le théâtre d’affrontements ethniques depuis la fin des années 1980. A la chute de l’empire soviétique, ce petit bout de terres montagneuses proclame son indépendance, entraînant un conflit armé régional. Un fragile cessez-le-feu est signé en 1994 après une débâcle militaire de l’Azerbaïdjan pourtant bien mieux armé – plus de 30 000 morts de part et d’autre – et l’expulsion des Azéris. Depuis lors, les autorités azerbaïdjanaises veulent reprendre le contrôle du Nagorny-Karabakh, par la force si nécessaire.

Des pourparlers de paix sont dans l’impasse depuis de longues années. Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, mais aussi Erevan et Bakou. En 2016, de graves heurts avaient failli dégénérer en guerre au Karabakh, et des combats meurtriers ont aussi opposé en juillet 2020 Arméniens et Azerbaïdjanais à leur frontière nord.

Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait menacé vendredi l’Arménie de représailles, en raison de son « comportement agressif », évoquant les affrontements du mois de juillet, et avait accusé Erevan de « faire échouer à dessein les négociations » de paix sur le Karabakh. Il avait aussi estimé que l’Arménie préparait des « dizaines de milliers d’hommes ayant un seul but, attaquer l’Azerbaïdjan ».

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Le Monde avec AFP

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