Viol d’une femme dans un champs de cannes : Nelvin Sadayen relâché

Impossible selon la Cour intermédiaire qu’une femme ait réussi à téléphoner à son mari alors qu’elle se faisait violer. C’est dans cette optique que le magistrat Kevin Moorghen a accordé le bénéfice du doute à Nelvin Sadayen qui avait défrayé la chronique en 2017 pour des cas de viol dans le nord du pays.

Dans la présente affaire, la victime affirme avoir été attaquée dans son dos avant d’être traînée dans un champ de cannes et se faire violer.

Or, Nelvin Sadayen affirme de son côté qu’il avait l’habitude d’avoir des parties de jambes en l’air avec la victime et qu’elle était consentante. Il ajoute que c’est la plaignante qui lui avait invité à coucher avec elle et qu’il n’a pas décliné l’invitation. Il précise même qu’il y a eu des préliminaires avant que l’acte sexuel ne dure deux minutes. Il a utilisé des feuilles pour s’essuyer après avoir éjaculé.

Le couple se serait dit au revoir. La victime insiste qu’elle a bel et bien été violée. Or, dans une de ses déclarations, elle affirme même avoir pu prendre son téléphone et appelé à son mari pendant qu’elle se faisait abuser. Son mari n’avait pas décroché. Elle précise qu’elle n’a pu crier à l’aide, car elle était sous la menace d’un cutter.

Mais le magistrat Moorghen n’a pas été convaincu par de telles explications et a donc relâché Nelvin Sadayen.

Viol d’une femme dans un champs de cannes : Nelvin Sadayen relâché