Vingt soldats indiens tués dans un affrontement avec la Chine dans l’Himalaya

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Des Indiens protestent contre les manœuvres chinoises en Himalaya, à Ahmedabad (dans l’Etat du Gujarat, au nord-ouest de l’Inde), le mardi 16 juin 2020.

Vingt soldats indiens ont été tués, lundi 15 juin au soir, selon New Delhi, dans le premier accrochage meurtrier entre la Chine et l’Inde depuis quarante-cinq ans, dans une région de l’Himalaya contestée entre les deux géants asiatiques. L’armée indienne avait, dans un premier temps, fait état de trois morts dans la vallée de la rivière Galwan, mais a ajouté mardi soir que dix-sept autres hommes avaient ensuite succombé à leurs blessures.

La Chine n’avait pas publié de bilan de son côté mardi, mais le rédacteur en chef du quotidien nationaliste Global Times, Hu Xijin, évoquait sur Twitter des « victimes » de chaque côté. Des officiels indiens ont précisé à l’agence Associated Press qu’il n’y avait pas eu de recours aux armes à feu, comme c’est l’usage dans cette zone entre les soldats des deux pays depuis 1975, mais des combats aux poings et des jets de pierres. L’armée indienne a précisé que les deux armées s’étaient « désengagées » de la zone de l’affrontement.

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Ce sont les premiers morts dans le contentieux territorial sino-indien depuis un accrochage, en 1975, dans une autre région contestée de la ligne de contrôle effectif (Line of Actual Control, LAC), qui tient lieu de démarcation entre les deux pays, dans l’Arunachal Pradesh : cinq Indiens avaient alors trouvé la mort, huit ans après le clash de 1967 (100 à 500 morts) et treize ans après la guerre sino-indienne de 1962 (2 000 à 4 000 morts).

Reproches mutuels

L’épisode de tension actuel a démarré le 5 mai à proximité du lac Pangong Tso, à plus de 4 300 mètres d’altitude, dont 60 % est en territoire tibétain, en Chine, et le reste au Ladakh, un territoire de l’Union indienne. Des échauffourées ont alors impliqué environ 250 soldats de part et d’autre. Le 9 mai, un nouvel affrontement avait eu lieu à plus de 1 000 kilomètres à l’Est, entre l’Etat indien du Sikkim et la région autonome tibétaine chinoise. Il s’est étendu à trois autres points chauds de la région du Ladakh, dont la vallée de la rivière Galwan, où chaque pays a envoyé des troupes en renfort.

Plusieurs pourparlers entre les officiers des deux camps ont été organisés à partir du 6 juin sur ces trois points chauds, mais les tensions restaient fortes sur la rive nord du Pangong Tso. Samedi 13 juin, le chef des armées indien, le général Manoj Mukund Naravane, avait pourtant déclaré que la « situation est sous contrôle le long de notre frontière avec la Chine » et que « les deux parties se désengagent de manière graduelle, en commençant par le nord, dans la zone de la rivière Galwan ».

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