Vers un fragile gouvernement de coalition entre les socialistes et Podemos en Espagne

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Deux jours après les élections législatives, les deux partis ont signé un « préaccord » de compromis, qu’ils n’avaient pas pu trouver pendant les six derniers mois.

Par Publié aujourd’hui à 21h00

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Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez (PSOE) et le leader de Podemos, Pablo Iglesias, le 12 novembre à Madrid.
Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez (PSOE) et le leader de Podemos, Pablo Iglesias, le 12 novembre à Madrid. SERGIO PEREZ / REUTERS

Il aura suffi cette fois-ci de quarante-huit heures aux socialistes et à la coalition de la gauche radicale Unidas Podemos pour signer un « préaccord » pour un gouvernement de coalition. Mardi 12 novembre, deux jours après les élections législatives, les deux partis ont mis noir sur blanc les bases d’un compromis qu’ils ont été incapables de trouver durant les six mois de la précédente et stérile législature.

« Il n’y a pas de raison pour un nouveau blocage, nous appelons à la responsabilité et à la générosité de toutes les formations politiques », a déclaré le chef du gouvernement en exercice, le socialiste Pedro Sanchez, lors de la signature officielle du document.

Le texte de deux pages n’est qu’un premier pas vers un pacte de législature qui doit encore se préciser et surtout recueillir le soutien d’autres partis, s’il veut aboutir à l’investiture par le parlement du socialiste Pedro Sanchez à la tête du prochain gouvernement. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), avec 120 députés (sur 350), et Unidas Podemos, avec 35 sièges, cumulent à eux deux 155 voix à la chambre basse, alors que la majorité absolue se situe à 176.

Permettre l’investiture de Pedro Sanchez

En comptant sur la prédisposition des sept députés du Parti nationaliste basque (PNV), des trois élus du mouvement de la gauche alternative Más País, du député du parti régional de Cantabrie, de celui du Bloc national galicien (BNG) et de celui du mouvement contre le dépeuplement rural, Teruel existe, ils pourraient obtenir le soutien d’un total de 168 députés. Un nombre suffisant pour permettre l’investiture de Pedro Sanchez, à condition que les dix élus du parti libéral Ciudadanos optent pour l’abstention ou que les indépendantistes de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) ne votent pas contre. Mais, en tous les cas, un nombre insuffisant pour garantir la stabilité du gouvernement et l’approbation de lois essentielles comme celle du budget, paralysée depuis près d’un an.

Or M. Sanchez a insisté sur le fait que « l’Espagne a besoin d’un gouvernement stable ». Une allusion à la crise politique dans laquelle est plongée l’Espagne, et qui a abouti à la tenue de quatre élections législatives et une motion de défiance en quatre ans. Une allusion aussi à la complexité de la législature qui s’annonce.

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