Une société tunisienne accusée d’avoir influencé des élections africaines via internet – Jeune Afrique

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La nouvelle cryptomonnaie de Facebook devrait être mise en service en 2020.

La nouvelle cryptomonnaie de Facebook devrait être mise en service en 2020. © Jeff Chiu/AP/SIPA/2019.

Fake news, usine à trolls… Une société tunisienne aurait tenté d’influencer les campagnes présidentielles au Togo, en Côte d’Ivoire et en Tunisie.


Qu’ont en commun la page Facebook de soutien au président togolais Faure Essozimna Gnassingbé « Allons-y », créée quelques mois avant sa réélection le 22 février 2020, la page personnelle de l’homme d’affaires tunisien Lofti Bel Hadj et « Fake news checking », une autre page Facebook lancée en août 2019, qui se présente comme un organe de fact-checking indépendant ? Toutes été supprimées fin mai par Facebook, qui leur reproche leur « comportement mensonger coordonné ». Autre point commun : elles ont toutes un lien avec la société UReputation, appartenant à Lofti Bel Hadj.

Au total, Facebook a supprimé 446 pages, 182 comptes, 96 groupes et 60 événements, ainsi que 209 comptes Instagram, tous administrés en Tunisie et focalisés sur les pays francophones de l’Afrique subsaharienne. « Ces faux comptes se faisaient passer pour des personnes résidant dans les pays ciblés, postaient et « likaient » leur propre contenu, redirigeaient les internautes sur des sites tiers et géraient des groupes et des pages qui se présentaient comme des médias en ligne indépendants. Certaines pages ont adopté une tactique trompeuse afin de bâtir leur audience, en passant de la diffusion d’informations apolitiques (le tourisme, la diaspora) à des thèmes politiques », fait savoir dans un communiqué le groupe fondé par Mark Zuckerberg.

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