Une pneumonie d’origine inconnue en Chine

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Surveillance électronique de la température des passagers par des agents du service de santé à l’aéroport de Hongkong, le 4 janvier.
Surveillance électronique de la température des passagers par des agents du service de santé à l’aéroport de Hongkong, le 4 janvier. Andy Wong / AP

Un nouveau coronavirus (CoV) pourrait être à l’origine de l’épidémie de pneumonie apparue mi-décembre 2019 dans le Hubei, dans le centre de la Chine, et qui, officiellement, concerne 59 personnes dans la région. De plus, 38 cas ont été identifiés à Hongkong. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi 8 janvier que « les premières informations sur les cas de pneumonie à Wuhan – notamment l’activité, la localisation et le profil symptomatique des personnes affectées – » indiquent qu’un tel pathogène pourrait « être à l’origine de cette accumulation de cas ».

Les autorités chinoises ont « déclaré que les tests en laboratoire permettaient d’exclure le SRAS-CoV (virus du syndrome respiratoire aigu sévère), le MERS-CoV (virus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient), la grippe, la grippe aviaire ou un adénovirus », poursuit l’organisation internationale. « Par conséquent, un nouveau coronavirus ne peut être exclu », affirment-elles, soulignant néanmoins un besoin d’informations supplémentaires.

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Jeudi 9 janvier au soir, la chaîne publique chinoise CCTV a confirmé qu’une équipe de médecins chinois avait réussi à déterminer toute la séquence génomique du nouveau virus apparu chez un malade. Ce virus présentait « une morphologie de type coronavirus », caractérisée par une forme de couronne visible au microscope électronique. On ne connaît toutefois ni son origine, ni sa durée d’incubation, ni le mode de transmission. L’OMS avait été informée le 31 décembre, par les autorités nationales, d’un groupe de cas de pneumonies d’une origine inconnue dans la ville de Wuhan, où vivent 11 millions de personnes. L’affection se manifeste par une fièvre accompagnée de difficultés respiratoires. Au 3 janvier, le nombre de malades notifié à l’OMS s’élevait à 44, dont 11 atteints d’une forme sévère de la maladie.

Le 6 janvier, un nouveau bilan portait à 59 le nombre de personnes infectées. La centaine de cas aurait donc été dépassée. La Corée du Sud a fait savoir qu’elle avait placé en quarantaine une Chinoise qui présentait les mêmes symptômes et s’était rendue à Wuhan en décembre. Plus de cent personnes ayant été en contact proche avec un malade sont suivies par les autorités sanitaires. A ce jour, aucun cas n’a été identifié chez un professionnel de santé qui aurait porté des soins à un malade, ce qui pourrait signifier qu’il n’y a pas à ce stade de transmission interhumaine.

Pas un virus grippal

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