une participation en rebond dans toute l’Europe

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A l’instar de la France, la participation aux élections européennes a progressé dans vingt des vingt-huit pays de l’UE, passant de 42,6 % à 51 %. Un record depuis 1994.

Par Publié aujourd’hui à 12h00, mis à jour à 12h16

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Après vingt-cinq ans de baisse (voire quarante, si l’on exclut le rebond de 1994 en France), la participation de l’électorat français aux élections européennes a progressé de presque huit points lors du scrutin 2019, soit presque le double du rebond de 1994, qui avait vu le taux de participation passer de 48,8 % à 52,7 %.

Le constat n’est pas seulement national, mais aussi européen. Vingt des vingt-huit pays membres de l’Union ont vu leur électorat se mobiliser davantage en 2019 qu’en 2014, avec des gains parfois impressionnants, comme en Allemagne (+ 13,4 points), en Roumanie (+ 16,6 points) ou encore en Pologne (+ 19,2 points). Le record revient à l’Espagne, où la participation est passée de 43,8 % en 2014 à 64,3 % en 2019 (soit le troisième taux le plus fort de l’UE, en dehors des pays où le vote est obligatoire), un résultat que l’on doit au fait que deux autres élections (régionales et municipales) se sont tenues en même temps.

De fortes hausses parfois favorisées par les scrutins parallèles

Au total, huit pays organisaient des scrutins parallèlement aux élections européennes : l’Allemagne (régionales), la Roumanie (référendum), l’Espagne (municipales et régionales), la Lituanie (présidentielle, 2tour), la Belgique (législatives et régionales), l’Italie (régionales), Malte (municipales) et l’Irlande (municipales et référendum). Si les fortes hausses constatées dans quatre de ces pays (Allemagne, Roumanie, Espagne et Lituanie) ont pu être favorisées par les scrutins parallèles, ce n’est pas le cas dans les quatre autres (Belgique, Italie, Irlande et Malte), qui ont connu une baisse sensible de la participation. En 2014, seulement trois pays avaient organisé des scrutins le même jour (la Belgique, la Lituanie et le Royaume-Uni).

Parmi les pays ayant connu les plus gros regains de participation, figurent les pays d’Europe de l’Est. En Pologne, où le parti ultra-conservateur au pouvoir (Droit et justice, PiS) entretient des relations tendues avec l’Union européenne pour ses réformes controversées, la participation a presque doublé par rapport à 2014, passant de 23,8 % à 43 %. Scénario similaire dans la Hongrie de Viktor Orban, où 43,4 % des électeurs se sont déplacés, contre seulement 29 % cinq ans plus tôt, pour donner treize des 21 sièges à la droite nationaliste et souverainiste. La Slovaquie, la République tchèque et l’Autriche enregistrent également des gains compris entre 10 et 14 points.

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