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Les liens qui nous unissent à nos animaux de compagnie sont indescriptibles, et pour cause, ils sont pour un grand nombre d’entre nous nos meilleurs amis et une source d’affection extraordinaire. Malgré leur importance dans nos vies, nous sommes encore nombreux à sous-estimer la douleur liée à leur perte. Cependant, une nouvelle loi new-yorkaise reflèterait peut-être une prise de conscience, comme le relayent nos confrères du New York Times.
« Tant qu’on n’a pas aimé un animal, une partie de notre âme reste endormie », disait Anatole France. En effet, pour une grande majorité d’entre nous, la séparation que leur mort entraîne cause un déchirement et une souffrance souvent sous-estimés. L’état de New York l’a bien compris, c’est pourquoi ses cimetières accueillent désormais les animaux afin de leur permettre de reposer auprès de ceux qu’ils considèrent comme leur famille.
La « Pet’s Burial Law »
Cette loi privilégiant la dimension humaine permet enfin à ces petites boules de poil d’être enterrées aux côtés de ceux qui leur ont apporté tant de bonheur à travers leur vie. En effet, l’état de New York autorisait les humains à être enterrés dans des cimetières animaliers, mais le contraire était encore impossible jusqu’à l’adoption de cette nouvelle mesure.
Dans le cadre de cette nouvelle loi, seuls les corps incinérés pourront être enterrés dans les cimetières new yorkais. En revanche, il n’y a pas de restrictions concernant les types d’animaux autorisés. Chiens, chats, reptiles et autres invertébrés, la loi ne fait pas de distinction.
David Fleming, directeur des affaires gouvernementales de l’association des cimetières de l’état de New York avoue avoir encouragé l’adoption de cette loi il y a plus de 5 ans. Il explique : « Les temps ont changé ; les gens considèrent leurs animaux d’une toute autre manière au sein de la famille ».
En effet, les liens semblent être plus resserrés grâce à des lois de plus en plus nombreuses à permettre à ces compagnons à quatre pattes d’accompagner leurs maîtres un peu partout dans l’état de New York. Comme l’explique cet article, les animaux de compagnie seraient désormais capables de se joindre à leurs propriétaires dans les terrasses de restaurants. De plus, des mesures additionnelles visant à améliorer les lois de protection animale auraient augmenté la sévérité des sanctions en cas de vol, de maltraitance, ou de vente illégale d’animaux.
Les animaux de compagnie sont des membres de la famille
Le New York Times recueille le témoignage de Shakeema Hutcherson, promeneuse de chiens, qui compte bien être enterrée aux côtés de sa famille : son chien Tinka et Sweetie, son chat. Elle déclare : « C’est comme avoir un enfant, donc c’est comme avoir son enfant enterré à ses côtés ».
En effet, les limites entre l’humain et l’animal sont de plus en plus floues. Comme l’explique le professeur et psychologue Stanley Coren, les propriétaires d’animaux et de chiens en particulier se considèrent beaucoup plus « parents » que « maîtres » de leurs animaux de compagnie. Une étude portant sur la relation chien/maître aurait montré que 81% d’Américains considèrent leurs chiens comme des membres de leur famille, au même niveau que leurs enfants.
Pr Coren ajoute que cette tendance se justifie majoritairement par notre manière de nous adresser à nos animaux comme l’on s’adresserait à des êtres humains. En effet, l’intégration d’un animal de compagnie à la famille lui confère un statut similaire à ses autres membres, lui imposant souvent des règles de discipline tout aussi sévères que celles que l’on imposerait à ses propres enfants.
Le sondage mené à travers cette étude aurait notamment démontré que sur 1000 personnes interrogées, 81% d’entre elles connaissent les dates d’anniversaire de leurs chiens, et 77% ne rateraient jamais une occasion de les célébrer ou de leur offrir un cadeau pour l’occasion.
Par ailleurs, ces animaux que Stanley Coren caractérise d’enfants virtuels occuperaient une place de plus en plus importante en raison de facteurs sous-jacents souvent ignorés. Comme l’explique ce professionnel, les familles ayant peu ou pas d’enfants seraient plus susceptibles de dévouer toute leur attention à un animal de compagnie. De plus, l’augmentation de l’espérance de vie serait responsable du « syndrome du nid vide », poussant les parents à combler un manque affectif créé par le départ de leurs enfants.
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