Une mère qui a perdu son fils d’un cancer reçoit un signe en visitant sa tombe

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Pour une maman, la mort de son fils représente bien plus que la perte de la vie ; elle symbolise la perte de l’espoir de le voir un jour grandir et partager plus de moments heureux avec lui. Culpabilité, colère, ou détresse intense, ces sentiments s’immiscent et s’imposent dans les cœurs des parents en deuil. Relayée par nos confrères de la BBC, l’histoire de Marie Robinson qui espère recevoir un signe de son fils mort d’un cancer nous brise le cœur.

Le lien entre une mère et son fils est inexplicable, presque mystique. A l’approche du 3ème anniversaire de sa mort, la maman demande à son petit garçon de lui envoyer un signe et en arrivant à sa tombe, ce qui se produit ne peut l’empêcher de faire couler ses larmes…

Une maman qui a la foi

Marie Robinson a perdu son fils Jack à l’âge de 4 ans à peine à cause d’une tumeur au cerveau. Dévastée par la nouvelle, la maman a du mal à s’en remettre. Elle confie à la BBC,« cela ne sera jamais facile ».

Au troisième anniversaire de la mort de son petit garçon, une chose incroyable se produit et elle décide de la partager avec des milliers de personnes.

En route pour le cimetière, Marie se retrouve dans sa voiture à prier pour que Jack lui envoie un signe. A peine arrivée, elle décide de prendre une vidéo de cet événement marquant qu’elle n’a pas eu la chance de célébrer auprès de son fils et découvre un rouge-gorge qui l’attendait juste à côté de la tombe.

Croyance farfelue ou signe véritable envoyé par le ciel, la présence de ce rouge-gorge émeut la maman au plus haut point et elle explique pourquoi :

« A chaque sortie de famille, Jack et son jumeau s’en allaient observer les rouges-gorges, donc c’est un oiseau qu’on lui a toujours associé. C’était à couper le souffle »

« L’oiseau n’a pas arrêté de venir vers moi. Il s’est même posé sur ma main »

Cette maman au bord des larmes, partage la vidéo enregistrée sur Facebook et reçoit des messages du monde entier. Pleine d’espoir, elle ajoute,

« Si cela peut aider à sensibiliser sur les risques de cancer chez les enfants et sur le deuil des parents, alors c’est positif ».

Le cancer chez les enfants

Phénomène dramatique au cœur de plus en plus de campagnes de sensibilisation, le cancer chez les enfants ne laisse personne indifférent. En effet, les associations se multiplient pour lever le voile sur un sujet que beaucoup estiment, délaissé, au profit des cancers des adultes. Enfants sans Cancer exprime son inquiétude sur le sujet.

« La recherche est essentiellement axée sur les cancers des adultes. Or, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles des adultes et ne peuvent donc pas se soigner de la même manière »

Par ailleurs, LCI se penche également sur ce fléau en faisant le point avec le Pr Gilles Vassal, directeur de la recherche clinique à l’Institut Gustave Roussy. Selon lui, il est difficile de déterminer les causes du cancer chez les enfants, étant donné que ces derniers ont une hygiène de vie relativement saine à un jeune âge. Pour cette raison, il est très important d’intensifier les recherches car comme il l’explique, « dans 90% des cas, on ne connaît pas la cause de la survenue d’un cancer chez l’enfant ».

Perdre un enfant

Drame sans égal, la perte d’un enfant semble impossible à surmonter pour plusieurs parents. En effet, chacun fait son deuil à sa manière, et dans certains cas, avancer suite à une tragédie pareille est une tâche herculéenne. De plus, le déroulement naturel de la vie ajoute à la difficulté de cette situation. En effet, aucun parent ne s’attend à voir son enfant partir en premier. Presque tabou, ce sujet est souvent trop douloureux à évoquer pour ceux qui en souffrent. Comme l’explique l’auteur Nadia Bergougnoux à nos confrères du Figaro,

« Quand un enfant perd ses parents, il est orphelin. Quand un mari perd sa femme, il devient veuf et, réciproquement veuve. Mais quand un parent perd son fils ou sa fille, il n’existe rien »

Ayant elle-même souffert de la perte d’un enfant, cette femme décide de lancer une initiative destinée à mettre un mot sur la douleur liée au deuil des parents. A travers une mobilisation qui lui vaudra le soutien de Brigitte Macron ainsi que de nombreuses personnalités françaises, elle demande à intégrer au dictionnaire le mot « parange » qui reflèterait la perte d’un enfant.

Plus qu’un exorcisme de la douleur ressentie, Nadia Bergougnoux explique au Figaro que mettre un nom sur une peine aussi profonde pourrait représenter un exutoire pour« accompagner les parents sur le chemin du deuil ».



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