Une machine à coudre, un lit défait, un scooter abandonné… Retour en images chez les victimes des attentats au Sri Lanka

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Christian decorations hang on the door to the house of brothers Bevon, aged nine, Clavon, aged six, and 11-month-old Avon, in Colombo, Sri Lanka, May 8, 2019. The three brothers and their parents were killed during the during Easter Sunday bombings at St. Anthony Church in Colombo, Sri Lanka.

DANISH SIDDIQUI / REUTERS

Danish Siddiqui, photographe de l’agence de presse Reuters, est allé chez les hommes, femmes et enfants qui ont perdu la vie durant les attentats du 21 avril au Sri Lanka.

La petite ruelle de Colombo, où Bevon, neuf ans, jouait avec ses frères Clavon, six ans, et Avon, le tout dernier âgé de onze mois, est murée dans le silence. Les trois enfants ont été fauchés avec tous les membres de leur famille par les attentats perpétrés au Sri Lanka le 21 avril.

Ce dimanche de Pâques, plusieurs commandos terroristes attaquent huit sites, dont plusieurs églises chrétiennes. C’est dans l’église catholique Saint-Sébastien à Negombo, au nord de Colombo, qu’aura lieu l’attaque à la bombe la plus meurtrière, qui fera près de 100 victimes.

Le photographe Danish Siddiqui a rencontré les survivants de ces attentats revendiqués par l’organisation Etat islamique et visité les domiciles des victimes ainsi que les lieux qu’ils fréquentaient. Parmi eux, le mari et les deux filles de Chandima Yasawardheena. Des semaines après l’attentat de Negombo, le cartable de la plus jeune est toujours posé sur son lit. « Je n’accepte pas que mes filles soient parties », avoue-t-elle.

La chambre de Wishmi, 14 ans, à Negombo, le 30 avril.
La chambre de Wishmi, 14 ans, à Negombo, le 30 avril. DANISH SIDDIQUI / REUTERS

Chez Priyantha Jayakody, à Negombo, une machine à coudre, bobines en place, repose dans le salon. Ce matin-là, il n’a pas pu se rendre à la messe de l’église Saint-Sébastien à cause de sa blessure au pied, mais il écoutait le sermon par la fenêtre ouverte de son appartement. Quand il a entendu l’explosion, il s’est précipité dans les escaliers avec ses béquilles et a percuté la foule qui s’échappait de l’église. Sa femme, Kritika, a été tuée. Son fils de 17 ans est toujours en soins intensifs.

La machine à coudre de Kritika, 49 ans, à Negombo, le 30 avril. « Elle était en train de nous faire de nouveaux rideaux », dit son mari.
La machine à coudre de Kritika, 49 ans, à Negombo, le 30 avril. « Elle était en train de nous faire de nouveaux rideaux », dit son mari. DANISH SIDDIQUI / REUTERS

Une cuisine où l’on vient de finir la vaisselle, un lit défait, un scooter parqué devant une maisonnette… Dans les photos de Danish Siddiqui, on devine les détails des vies interrompues par l’attentat. Et la douleur de ceux qui ont survécu.

Venu de l’étranger pour les funérailles d’une famille de cinq personnes, un proche compte vider leur maison désormais abandonnée à Negombo : « Nous allons donner toutes leurs affaires et fermer la maison à clé. »

La chambre de Rangana Fernando, 41 ans, sa femme Danadiri, 37 ans, et leurs trois enfants, à Negombo, le 1er mai.
La chambre de Rangana Fernando, 41 ans, sa femme Danadiri, 37 ans, et leurs trois enfants, à Negombo, le 1er mai. DANISH SIDDIQUI / REUTERS
Le terrain de basket-ball où s’entraînait Jackson, 13 ans, à Batticaloa, le 6 mai.
Le terrain de basket-ball où s’entraînait Jackson, 13 ans, à Batticaloa, le 6 mai. DANISH SIDDIQUI / REUTERS
La cuisine de Verlini Suranga, 35 ans, à Batticaloa, le 5 mai. Elle a perdu la vie avec son mari et son neveu lors des attentats du 21 avril.
La cuisine de Verlini Suranga, 35 ans, à Batticaloa, le 5 mai. Elle a perdu la vie avec son mari et son neveu lors des attentats du 21 avril. DANISH SIDDIQUI / REUTERS
L’atelier de Dulip Kumar, menuisier de 46 ans, tué à Negombo.
L’atelier de Dulip Kumar, menuisier de 46 ans, tué à Negombo. DANISH SIDDIQUI / REUTERS
La chambre de Janisha Vidushan, 16 ans, à Negombo, le 30 avril. L’étudiant a été tué avec son cousin, sa tante et sa grand-mère.
La chambre de Janisha Vidushan, 16 ans, à Negombo, le 30 avril. L’étudiant a été tué avec son cousin, sa tante et sa grand-mère. DANISH SIDDIQUI / REUTERS
Un scooter garé devant la maison en construction de Lahiru Prasanga Fernando, 34 ans, et sa femme, Diliini Sangeewani, 34 ans, à Negombo, le 1er mai.
Un scooter garé devant la maison en construction de Lahiru Prasanga Fernando, 34 ans, et sa femme, Diliini Sangeewani, 34 ans, à Negombo, le 1er mai. DANISH SIDDIQUI / REUTERS

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