« Une grande école française, c’est un vrai plus à l’international »

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Daï Shen, le directeur général de Brest Business School, vante l’attractivité du modèle de son école pour les étudiants chinois ou africains.

Propos recueillis par Publié aujourd’hui à 07h00

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Daï Shen, le senior vice-president de Weidong Cloud Education, a pris la direction de Brest Business School et du groupe Demos. Il décrypte sa stratégie franco-sino-africaine.

Pourquoi avoir jeté votre dévolu sur Brest Business School ?

Nous avons contacté plusieurs grandes écoles, dont une parisienne très connue, dont je tairai le nom. Mais elles n’étaient pas prêtes à nous rejoindre. Je connaissais celle de Brest depuis l’aventure ratée de France Business School, à laquelle j’ai aussi participé comme manageur. C’est une école à taille humaine, qui a les avantages de ses inconvénients : petite mais rapide, interactive, entreprenante, bien insérée dans son tissu économique local. Ils ne se prennent pas au sérieux mais ils sont bosseurs, ce sont de vrais Bretons !

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On prête à Weidong Cloud Education l’intention d’acquérir également une école d’ingénieurs…

Il manque en effet à notre panoplie une école de technologies. Nous n’avons pas encore arrêté notre choix, ni le pays dans lequel nous devrons investir – ce sera en Europe, mais pas nécessairement en France. On peut très bien se contenter d’une prise de participation, ou de collaborations exclusives. Le profil ingénieur-manageur est très demandé par les entreprises. Brest Business School propose déjà des doubles diplômes avec des écoles d’ingénieurs locales. 

Avez-vous un droit de regard sur le contenu des enseignements délivrés à Brest ?

Pas du tout ! Notre pacte d’investissements de 7 millions d’euros sur cinq ans, conclu avec la Chambre de commerce et d’industrie, est très clair : les cours sont du ressort d’un comité des programmes interne et d’une commission du rectorat. Cela ne m’empêche pas de suggérer certaines pistes que je vois monter en puissance en Asie ou aux Etats-Unis : l’e-commerce, le webmarketing… La valeur ajoutée d’une grande école, ce sont ses diplômes, son corps enseignant. Elle doit sans cesse se remettre à jour si elle veut rester attractive au-delà de son pré carré. Avoir une grande école française, c’est un vrai plus à l’international si l’on veut recruter des étudiants chinois ou africains. Nous sommes donc très attentifs à ne pas banaliser le savoir-faire académique et pédagogique de l’école de Brest.

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