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Une Égyptienne meurt d'une excision, ses parents et le médecin arrêtés

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Une Égyptienne meurt d’une excision, ses parents et le médecin arrêtés


 |  Posted by Shabneeze Oozee…  |  0

Une fille de 12 ans est décédée à la fin du mois de janvier, dans le gouvernorat d’Assiout, dans le centre de l’Égypte. Elle a succombé à des complications médicales après qu’un médecin à la retraite lui a retiré une partie de ses organes génitaux lors d’une excision“Le médecin a essayé de la sauver, mais elle est décédée”, a expliqué le bureau du procureur dans un communiqué publié jeudi 30 janvier, tout en promettant des “actions fermes” contre tous ceux qui pratiqueraient encore ces mutilations dans le futur. Le médecin, les parents et la tante de la fillette ont été interpellés.

En Égypte, les mutilations génitales féminines sont interdites depuis 2008. Elles sont même considérées comme un crime depuis 2016 après la mort d’une adolescente de 17 ans des suites d’une hémorragie. La loi prévoit des peines allant jusqu’à sept ans de prison pour ceux qui pratiquent l’excision et jusqu’à trois ans pour ceux qui la demandent. Les responsables religieux ont également déclaré être opposés à cette pratique. Le gouvernement égyptien organise régulièrement des campagnes d’informations pour alerter sur les dangers de ces mutilations, mais au lieu de les faire baisser, cela a poussé certains parents à se tourner vers le milieu médical. Selon le docteur Ayman Sadek du Fonds des Nations unies pour la population, “75% des mutilations génitales féminines dans ce pays sont pratiquées par des médecins”.

La fillette d’Assiout, identifiée comme Nada Abdul Maksoud d’après des médias locaux, a subi cette procédure dans une clinique et sous la supervision d’un médecin à la retraite. La médicalisation des mutilations génitales féminines lance de nouveaux défis. Elle donne l’apparence de légitimité et de sécurité malgré l’absence d’avantages médicaux et l’existence de risques importants comme les hémorragies, les problèmes urinaires chroniques et les complications lors de l’accouchement. Parents et médecins sont rarement punis pour ce genre de crime, mais dans le cas de Nada Abdul Maksoud, des associations de défense des droits des femmes sont montées au créneau et ont poussé les autorités à prendre des mesures.

Source : France 24




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