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De nombreux dirigeants venus du continent africain ou des Balkans participent à cette vaste conférence diplomatique qui s’ouvre ce lundi. Aucun chef d’Etat ou de gouvernement du G20 n’a fait le déplacement.
Penser et concrétiser le multilatéralisme autrement. Le Forum de Paris pour la paix, pour sa seconde édition, s’inscrit déjà comme le rendez-vous annuel d’une diplomatie atypique réunissant à la fois des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des dirigeants de grandes organisations internationales, d’ONG, des experts et des chefs d’entreprise. Un discours du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, doit en donner le coup d’envoi, ce lundi 11 novembre en fin de journée dans la Grande Halle de La Villette. Puis la séance inaugurale, mardi matin, sous la présidence d’Emmanuel Macron, réunira la présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président congolais Félix Tshisekedi et le vice-président chinois Wang Qishan, numéro trois du régime.
« Il s’agit à la fois d’un sommet, d’une conférence de haut niveau et d’un salon de propositions qui intègre des nouveaux acteurs non étatiques sans lesquels il est impossible d’affronter efficacement des questions telles que le réchauffement climatique, la gouvernance d’Internet, l’intelligence artificielle ou le développement », explique Justin Vaïsse, le directeur général du Forum. Il souligne que « si cette énergie venant de la société est essentielle, les Etats continuent de jouer un rôle central sur la scène internationale, notamment sur des questions telle que la lutte contre la prolifération nucléaire ».
Après cinq ans à la tête du centre d’analyse et de prévisions du Quai d’Orsay, cet historien avait organisé, l’an dernier, la première édition de ce Forum en complément des cérémonies du centenaire de l’armistice de 1918. L’idée des autorités françaises était de mettre sur pied le pendant du Forum de Davos pour l’économie ou de celui de Munich pour la sécurité collective avec une méthode et des acteurs multiples, s’inspirant du modèle de la COP21, qui avait permis l’accord de Paris sur le climat en 2015.
Les Etats-Unis totalement absents au niveau officiel
Quelque soixante chefs d’Etat et de gouvernement étaient présents en novembre 2018, venus pour le centenaire de l’armistice, qui avait fait de Paris, pour deux jours, la capitale mondiale de la diplomatie. Si Donald Trump était reparti aussitôt, nombre de ses pairs s’étaient rendus à La Villette, dont la chancelière allemande Angela Merkel mais aussi le président russe Vladimir Poutine. Cette année, il n’y a guère de dirigeants des grandes puissances ou même des pays du G20. Ceux des Balkans (Serbie, Macédoine du Nord, Kosovo, Albanie) et d’Afrique (Niger, Tchad, Congo RDC, République centrafricaine, Cameroun, Tunisie, etc.) sont en revanche venus en nombre. Si Vladimir Poutine a finalement fait faux bond cette année, son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sera à Paris.
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