une Colombienne récompensée pour sa lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants

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La Colombienne Mayerlin Vergara Perez, plus connue par son surnom de Maye, est la lauréate 2020 de la prestigieuse distinction Nansen pour les réfugiés, pour avoir secouru depuis deux décennies des enfants exploités sexuellement, ont annoncé jeudi 1er octobre les Nations unies (ONU). La cérémonie de remise du prix se tiendra le 5 octobre, virtuellement, pandémie oblige.

Son action a notamment permis de changer la loi dans son pays, pour punir de peines plus lourdes ceux qui facilitent l’exploitation sexuelle des plus jeunes.

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La distinction Nansen du Haut-commissariat pour les réfugiés « rend hommage à des personnes, des groupes et des organisations dont l’action va bien au-delà de leurs obligations professionnelles pour protéger les réfugiés, les déplacés et les apatrides », a souligné l’agence des Nations unies pour les réfugiés sur son site.

« Les gens comme Maye incarnent le meilleur en nous. Son courage et son abnégation pour secourir et protéger des enfants parmi les plus vulnérables sont tout simplement héroïques », a déclaré Filippo Grandi, le haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, cité dans le communiqué.

« Son dévouement sans faille a sauvé des centaines de vies de réfugiés et leur a redonné de l’espoir dans l’avenir. »

Son prédécesseur, un avocat kirghize

Mayerlin Vergara Perez est coordinateur régional Caraïbes pour la Renacer Foundation, qui a apporté son assistance à plus de 22 000 enfants. Parlant des enfants qu’elle secourt dans une vidéo du HCR, « Maye » souligne leur vulnérabilité : « Ils viennent à nous remplis de douleur, de tristesse et de désespoir et notre maison devient ce lieu, ce refuge dans lequel ils peuvent être eux-mêmes. »

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La distinction Nansen pour les réfugiés a été créée en 1954 et elle tire son nom de l’explorateur norvégien Fridtjof Nansen, qui a occupé le poste de premier haut-commissaire aux réfugiés de la Société des Nations de 1920 à 1930.

L’année dernière, cette distinction est allée à un avocat kirghize qui s’est battu pour mettre fin au statut « fantôme » des apatrides au Kirghizstan, Azizbek Ashurov. Il a aidé son pays à devenir le premier Etat dans le monde à abolir l’apatridie, à travers son organisation Ferghana Valley Lawyers Without Borders (Avocats sans frontières de la vallée Ferghana).

Le Monde avec AFP

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