un nouveau gouvernement resserré – JeuneAfrique.com

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La présidence gabonaise a annoncé lundi 10 juin un remaniement de son gouvernement, plus restreint et moins paritaire, qui survient quelques semaines après la révélation du « kevazingogate », un trafic de bois précieux qui a entraîné un scandale politique au Gabon.


Le président gabonais Ali Bongo Ondimba avait annoncé samedi avoir demandé à son Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, de former un nouveau gouvernement « plus restreint, constitué de femmes et d’hommes prêts à donner la priorité à l’intérêt général et capables de faire preuve d’exemplarité ».

« Le ménage doit être fait au sein de notre classe politique, au sein de laquelle le mot “éthique” doit résonner avec force », avait annoncé le chef de l’État, qui se remet actuellement d’un accident vasculaire-cérébral (AVC), s’exprimant pour la première fois après près de six mois de silence.

28 ministres

La nouvelle équipe gouvernementale dévoilée compte aujourd’hui 28 ministres au lieu de 36. Le nombre de femmes ministres est passé de 11 à 6.

Parmi les changements notables, le directeur de l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon, un Britannique naturalisé Gabonais, Lee White, devient ministre de la Forêt, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat.

Ce maroquin ministériel était auparavant occupé par Guy Bertrand Mapangou, limogé le 21 mai dernier dans le sillage du « kévazingogate« . Un scandale qui a également emporté  le vice-président du Gabon, Pierre Claver Maganga Moussavou.


>>> À LIRE – Gabon : Guy-Bertrand Mapangou et le mystérieux « kevazingogate »


Un nouveau poste ministériel contre la corruption

Le nouveau gouvernement compte également un nouveau poste ministériel, celui « de la promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption ». Fin février et début mars, près de 5 000 mètres cube de kévazingo, une essence rare interdite d’exploitation au Gabon et d’une valeur d’environ 7 millions d’euros, avaient été découverts dans deux sites d’entreposage appartenant à des sociétés chinoises, au port d’Owendo, à Libreville.

Une partie du kévazingo était chargée dans des conteneurs sur lesquels figurait le tampon du ministère des Eaux et Forêts indiquant une cargaison d’okoumé, une essence de bois dont l’exploitation est autorisée. Mais le 30 avril, 353 de ces conteneurs, placés sous l’autorité de la justice, s’étaient mystérieusement volatilisés.

Deux cents conteneurs ont par la suite été retrouvés dans les entrepôts de deux entreprises différentes, au port d’Owendo. Plusieurs hauts responsables de l’administration gabonaise sont soupçonnés d’être impliqués dans ce trafic.



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JeuneAfrique

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