un média perquisitionné au lendemain de l’arrestation de son journaliste – JeuneAfrique.com

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Le média indépendant égyptien Mada Masr a annoncé dimanche 24 novembre faire l’objet d’une perquisition dans ses locaux au Caire, au lendemain de l’arrestation de l’un de ses journalistes.


« Des policiers en civil ont perquisitionné les bureaux de Mada Masr au Caire. Le personnel est actuellement retenu, et leurs téléphones ont été coupés », a écrit le journal indépendant en ligne sur son compte Twitter.

L’intervention policière se déroule au lendemain de l’arrestation de Shady Zalat, 37 ans, à son domicile. Mada Masr est connu pour ses enquêtes sur la corruption et les questions sécuritaires, publiées en arabe et en anglais.

La semaine dernière, Mada Masr a publié un article prétendant que le fils du président Abdel Fattah al-Sissi, Mahmoud, avait été transféré à Moscou pour occuper un poste diplomatique. Sa réaffectation interviendrait après des critiques internes au sein de l’appareil sécuritaire, selon l’article. Il n’était pas clair si Mada Zalat, qui travaille depuis 2014 pour Mada Masr, a participé à cette enquête.

Un journaliste de Mada Masr parlant depuis l’extérieur des bureaux a confirmé à l’AFP à la mi-journée que les policiers se trouvaient toujours dans les locaux, autour desquels il dit avoir vu plusieurs véhicules des forces de sécurité.

Une centaine de sites d’information bloqués

« Ils m’ont d’abord empêché d’entrer, ensuite ils m’ont emmené au 6e étage, où se trouve le bureau. Nous avons frappé à la porte et j’ai vu mes collègues pendant une fraction de seconde », a-t-il dit.

« Un policier, également en civil, a dit « personne n’entre, ni ne sort » et ils m’ont laissé partir », a-t-il ajouté, en précisant qu’il reviendrait avec un avocat.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi en 2014, une vague de répression s’est abattue contre les journalistes, les opposants et les militants égyptiens.

Mada Masr compte parmi la centaine de sites d’information bloqués par les autorités égyptiennes ces dernières années, et dont l’accès n’est possible pour les Égyptiens que via une application VPN.



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JeuneAfrique

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