un homme veut imposer de force à son épouse la présence de ses parents à l’accouchement

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L’accouchement est l’une des étapes les plus importantes et les plus stressantes dans la vie d’une femme. Pendant toute la durée de la grossesse, ce moment est attendu avec un mélange d’excitation, mais aussi de nervosité et d’appréhension. Lorsque le jour J se présente enfin, cette effervescence débouche sur de nombreux remaniements sur le plan psychique. D’après un témoignage relayé par nos confrères du Dailymail, une femme a dû subir la pression de son mari lors de cette épreuve cruciale. 

Les futurs papas n’ont pas toujours eu accès à la salle d’accouchement et se voyaient généralement faire les cent pas en attendant la venue au monde du bébé. Etant donné que l’arrivée d’un enfant au sein d’un couple représente un événement précieux pour ce dernier, aujourd’hui, l’homme peut être présent aux côtés de sa conjointe pendant cette épreuve et la soutenir. Ainsi se scelle un lien qui unit les partenaires au nouveau membre de la famille et établit une définition des rôles parentaux. Mais en sachant que c’est la femme qui traverse cette phase douloureuse qu’est l’accouchement, l’homme serait-il en droit d’imposer certains choix ?

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« Mon mari me force à laisser ses parents assister à mon accouchement »

Isabel Laguna, une femme enceinte, a partagé son témoignage poignant sur le site Quora, suscitant une foulée de commentaires de la part des internautes. « Je suis enceinte et mon mari me force à laisser ses parents dans la salle d’accouchement, mais je ne les veux pas. Que devrais-je faire ? », demande-t-elle. De nombreuses personnes ont commenté sa publication. Parmi les internautes, dont les avis étaient relativement unanimes, une femme a répondu « la salle d’accouchement n’est pas un lieu de rencontre sociale ». Ainsi, la plupart des répondants ont émis leur soutien à cette pauvre femme, en définissant la volonté du mari comme une intrusion inadéquate. En effet, le fait d’imposer à une femme enceinte des personnes dans la salle d’accouchement pourrait lui causer plus de stress qu’autre chose.

La femme qui accouche est déjà soumise à une douleur physique et un chamboulement émotionnel et n’a pas à subir une pression supplémentaire. Plusieurs personnes ont déclaré que l’accouchement relevait de l’intimité d’une femme et la rend plus vulnérable. De plus, des imprévus sont susceptibles de se produire pendant la procédure médicale tels qu’une défécation involontaire ou une déchirure vaginale. Par conséquent, la femme doit être capable d’imposer un climat qui lui convienne en choisissant les personnes qui seront présentes au moment de l’accouchement. Cette publication a donné lieu à l’indignation des internautes, qui ont invité cette femme à fixer des limites à son mari et à parler directement à son médecin pour exprimer ses besoins.

Un chamboulement émotionnel pendant la grossesse

Tout au long de la grossesse, une femme s’expose à des fluctuations hormonales qui mènent à un véritable chamboulement émotionnel. Selon Lucy Puryear, professeure assistante au département de psychiatrie au Baylor College of Medicine de Houston, « les changements hormonaux jouent un rôle important dans votre humeur pendant et après la grossesse ».

Ainsi, dès les premiers mois de grossesse, les femmes libèrent certaines hormones en grande quantité pour permettre à l’embryon de se développer. Parmi ces hormones, on retrouve la gonadotrophine chorionique, la progestérone ainsi que les oestrogènes. Ces dernières engendrent une foulée d’émotions, qui peuvent varier très rapidement. Selon Geetha Shivakumar, professeure qui dirige des recherches sur les troubles de l’humeur périnataux « les symptômes communs sont l’irritabilité, la tristesse et l’anxiété, et ils peuvent être importants pendant certains mois de la grossesse ». Ainsi, la femme a besoin plus que jamais du soutien inconditionnel de son entourage pour faire face à cette épreuve nouvelle.

Un risque d’accouchement traumatique

Si la grossesse donne lieu à des émotions extrêmement pénibles, un accouchement qui se déroule dans de mauvaises conditions peut confronter une femme à une sévère pathologie. Outre la baby-blues ou la dépression post-partum, 5% des femmes qui accouchent subissent un stress post-traumatique, selon nos confrères du Figaro. Ainsi, lorsque les femmes subissent des événements qui les perturbent pendant l’accouchement, il y a un risque de souffrir d’un traumatisme. Selon Anne Denis, psychologue interrogée par le média français, ce trouble peut survenir lorsqu’il y a un décalage entre la perception que la femme a de l’accouchement et la réalité. Cette pathologie peut entraîner des insomnies, des cauchemars ainsi que des troubles du comportements et de l’humeur. De ce fait, la psychologue invite les femmes qui vivent un accouchement difficile à consulter pour établir un diagnostic et suivre une thérapie adaptée à leurs symptômes.



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