Un homme aurait violé sa fille à plusieurs reprises et ils ont 6 enfants

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En France, les violences sexuelles sur mineurs restent peu documentées. Des études parcellaires révèlent l’ampleur du problème sans toutefois parvenir à déterminer des chiffres exacts. On parle alors de chiffres noirs, des cas passés sous silence, la victime étant trop jeune ou souffrant de dissociation traumatique. Officiellement, le Ministère de l’intérieur révèle que 4 agressions sur 10 seraient exercées sur des adolescents encore mineurs, 80% d’entre elles commises par un proche sur un enfant de moins de 10 ans. Un nouveau cas d’abus aurait vu le jour au Pays de Galles, une histoire sordide relayée par de nombreux médias britanniques dont le Dailymail et BBC News.

En Rome Antique, la notion de patria potestas octroyait le plein droit à l’autorité paternelle, une notion qui a perduré jusqu’en 1970 sous le nom de “puissance paternelle”, accordant selon les époques aux pères un droit de « punition » plus ou moins large allant jusqu’à celui d’emprisonner ses enfants en cas de mauvaise conduite. Depuis, sa définition juridique a évolué. Désormais connue sous le nom d’autorité parentale, elle constitue un ensemble de droits et d’obligations que les parents ont à l’égard de leurs enfants. Reconnue comme une autorité protectrice, elle veille donc à la sécurité et au bien-être de ces derniers. Pourtant, il semblerait que certains parents ne la voient pas en tant que tel. Alliant leurs pulsions sexuelles et leur rôle de géniteur, ils font de cette autorité un abus. Ce dernier menant à un quotidien empreint de violence, dont les tristes victimes ne sont souvent que des enfants. 

Une histoire d’abus au Pays de Galles

Illustration tristement parfaite de l’abus d’autorité et de l’inceste, le cas de figure d’un homme qui aurait usé de son statut de géniteur, de sa “puissance” paternelle et des instructions d’un “pouvoir mystique”, justifiant ainsi le fait de violer sa fille près de 23 fois. Selon les informations relayées par les médias, l’individu dont le nom n’a pas été révélé pour protéger l’identité de ses victimes aurait également eu 6 enfants à l’issue de ces viols répétitifs. 

John Hipkin, procureur de la Couronne, dénonce 36 autres cas de viol, l’un d’entre eux perpétré sur sa deuxième fille ainsi que de nombreuses agressions sexuelles sur l’une des filles nées de ses rapports avec la première victime. Ce père de famille aurait conditionné ses enfants à vivre pour avoir des rapports sexuels, sans aucun pouvoir de décision dans un monde faux plongé dans le mysticisme. 

Pour les maintenir sous son emprise, l’accusé affirmait être en contact avec un pouvoir supérieur, relevant du divin. C’est celui-ci même qui aurait “voulu” que les petites filles entretiennent des rapports sexuels réguliers et constants avec leur père. 

Jugé par la cour de justice de Swansea Crown, l’homme a fini par écoper de 40 ans de prison, au bout de 3 semaines de procès.

Le viol : une prédominance dans la sphère intrafamiliale

Pour reprendre les mots de la militante Noémie Renard à France info, il n’existe pas de profil sociologique type du violeur, seulement des mythes. Celui du chômeur, du marginal, du dérangé ou encore du fou, des mythes qui ont la vie dure et qui passent sous silence un drame devenu aujourd’hui réalité. Une roulette russe perpétuelle où le violeur peut actionner la détente à tout moment, et 94 000 femmes chaque année qui verraient leur vie basculer, selon une enquête menée par le Ministère de l’intérieur entre 2011 et 2017. 

Pour l’essayiste Valérie Rey-Robert, auteure d’un ouvrage sur la culture du viol,  le violeur, c’est principalement l’autre. Un voisin, un mari, un ami, et en l’occurrence, un père. Individu lambda aux yeux de la société, il passe incognito aux yeux de la justice et parvient à donner vie à ses fantasmes les plus sombres à huis clos. 

Autre idée reçue, les viols se produisent majoritairement dans la rue, à la sortie d’un établissement le soir, après le travail ou encore en traversant un parc. Un mythe déconstruit par l’Institut national d’études démographiques qui, dans une enquête sur les violences et les rapports de genre, a révélé que 3 femmes sur 4 ont été victimes de viol ou de tentatives de viol dans la sphère intrafamiliale. 



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