un forum pour une approche multilatérale entre la Chine et le continent – JeuneAfrique.com

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Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales», mardi à Brazzaville en ouverture de la cinquième édition du forum Investir en Afrique, parmi les chefs d’État invités, le nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi a lancé un appel aux capitaux.


Son ambition est claire : « Le Forum « Investir en Afrique » reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme », a déclaré le président congolais Denis Sassou Nguesso, le 10 septembre, en ouverture de la cinquième édition du forum à Brazzaville.

Créé en 2015, le FIA promeut la coopération multilatérale afin d’accroître les investissements en Afrique, il est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine.

Du 10 au 12 septembre 2019, c’est donc la capitale de la République du Congo qui accueille environ 600 participants au FIA, parmi lesquels les présidents africains Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), mais aussi le vice-ministre des Finances chinois Xu Hongcai.

Coopération sud-sud

Ce dernier a déclaré que « la Chine collaborerait avec la Banque Mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, promouvoir la coopération Sud-Sud et stimuler le développement diversifié et durable en Afrique ».

À titre d’exemple, la Chine détient une part importante de la dette du Congo-Brazzaville, qui vient de conclure en juillet un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) après des négociations difficiles. Une restructuration de la dette chinoise a été nécessaire avant que le FMI n’accepte de débloquer 448,6 millions de dollars de crédit sur trois ans pour aider Brazzaville.

Venu en voisin, le président de la RDC Félix Tshisekedi a présenté son pays comme une terre d’opportunités pour les investisseurs, notamment dans le secteur de l’énergie. « Le modèle de développement que j’ai choisi sera axé sur la construction, en dehors du grand barrage d’Inga, des centrales électriques de taille moyenne et des micros centrales », a-t-il déclaré.

Sept protocoles et accords cadres signés

Le méga-barrage d’Inga est supposé être développé par un consortium hispano-chinois sur les rapides du fleuve Congo, dans l’ouest du pays. Plus grand pays d’Afrique, la RDC cherche à diversifier son économie trop dépendante du secteur minier. « Nous sommes conscients que l’investisseur qu’il soit public ou privé sera particulièrement attentif à l’évolution du climat des affaires dans mon pays », a poursuivi le président.

Lors de la première journée, sept protocoles d’accord et accords cadres ont été signés avec les autorités chinoises afin d’accélérer les investissements et diversifier les économies du continent. Ils concernent le secteurs des PME, du ciment et de l’électricité en République du Congo; ainsi que la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.



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JeuneAfrique

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