un fils du président reconnaît avoir été payé par une entreprise accusée de corruption

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C’est un aveu embarrassant pour le chef de l’Etat Cyril Ramaphosa, qui s’est donné comme priorité de lutter contre les malversations financières.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h10

Temps de Lecture 1 min.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa au Parlement, au Cap, le 7 février 2019.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa au Parlement, au Cap, le 7 février 2019. POOL NEWS / REUTERS

Un des fils du président sud-africain Cyril Ramaphosa a reconnu avoir reçu 140 000 dollars (quelque 124 000 euros) de la part d’une entreprise engluée dans une vaste affaire de corruption. Un aveu embarrassant pour le chef de l’Etat qui a reconnu mercredi 27 mars avoir « été informé » de cette transaction.

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En décembre 2017, l’entreprise d’Andile Ramaphosa, Blue Crane Capital, spécialisée en informatique, avait conclu un accord avec la société privée de sécurité Bosasa d’un montant mensuel de 16 000 dollars (14 000 euros). « Il s’agit d’une grave erreur de notre part », a estimé a posteriori Andile Ramaphosa dans une interview exclusive au média sud-africain News 24. « Avec le recul, il est maintenant clair que notre audit préalable était insuffisant compte tenu du rôle de mon père », a-t-il ajouté.

Pots-de-vin

Des dirigeants repentis de la société Bosasa ont récemment affirmé que leur entreprise avait versé, du temps du président Jacob Zuma (2009-2018), des pots-de-vin à des ministres, élus et hauts fonctionnaires proches du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) de Cyril Ramaphosa. Dans un communiqué publié mercredi, le président Ramaphosa a déclaré avoir « été informé » en 2018 « de la relation d’affaires entre l’entreprise de son fils » et la société Bosasa, et avoir vu « une copie du contrat ».

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Au pouvoir depuis 2018, le président Ramaphosa s’est donné comme priorité de lutter contre la corruption, qui a gangrené la présidence de son prédécesseur Jacob Zuma. Mais il n’a pas été épargné par l’affaire Bosasa. Fin 2018, il a annoncé le remboursement de 500 000 rands (30 000 euros) de dons électoraux, versés par Bosasa par l’intermédiaire de Blue Crane Capital.

Dans son communiqué publié mercredi, Cyril Ramaphosa a insisté sur le fait que le don de 500 000 rands n’avait « aucun lien » avec le contrat entre Blue Crane Capital et Bosasa. Ces révélations interviennent à un mois et demi des élections législatives. Selon les derniers sondages, l’ANC, au pouvoir depuis la fin du régime de l’apartheid en 1994, est assuré de l’emporter.

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