Un enfant de 9 ans se marie avec une femme de 62 ans

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Le chiffre 13, les chats noirs, les miroirs brisés ou marcher sous les échelles sont tant de superstitions auxquelles beaucoup croient fermement et tentent d’éviter activement. Ces croyances insensées pour les esprits cartésiens résultent généralement de l’ignorance, de la peur de l’inconnu ou d’une conception somme toute erronée de la causalité. Toutefois, ces actions – aussi incompatibles avec la science soient-elles – relèvent du champ des libertés individuelles. Mais lorsque ces doctrines poussent des adultes à marier un enfant de 9 ans à une femme de 62 ans, il faut alors tirer la sonnette d’alarme. Ces faits ont été relayés par nos confrères de The Independent ou encore L’Express

Malgré la modernisation, l’avancement des sciences, la simplification de l’accès au savoir et aux informations, les superstitions demeurent enracinées dans l’esprit de ceux qui y croient et font partie des traditions de toutes les cultures. Cela peut s’expliquer par le fait que nous vivons dans un monde où nous ne pouvons pas toujours contrôler les imprévus de la vie, ces croyances pouvant de ce fait constituer un mécanisme de contrôle apaisant.

En réalité, la plupart des gens participent à des pensées ou des comportements souvent superstitieux sans même s’en rendre compte. De la lecture de l’horoscope quotidien au bois que l’on touche pour éviter un mauvais présage en passant par le trèfle à quatre feuilles, beaucoup d’entre nous participent, à des degrés différents, à divers rituels en raison de leur valeur symbolique. Un sondage réalisé par TNS Sofres a d’ailleurs révélé que 41% de nos concitoyens avouaient être superstitieux.

En apparence anodines, certaines croyances immémoriales peuvent pourtant affecter l’esprit et le comportement. Et lorsqu’elles prennent le pas sur la rationalité, elles peuvent devenir dangereuses. Mystique rimant bien trop souvent avec antilogique, les conséquences de ces convictions peuvent être complètement insensées. 

Si les esprits ordonnent, on s’adonne…

Saneie Masilela, un petit garçon de 9 ans  a renouvelé ses vœux en épousant pour la deuxième fois une femme de 62 ans avec laquelle il s’était marié un an auparavant.

Un enfant de 9 ans se marie avec une femme de 62 ans

Devant la centaine d’invités présents à cette absurde cérémonie, les mariés ont dit vouloir officialiser leur mariage en présence des villageois de Ximhungwe, dans le Mpumalanga, en Afrique du Sud.

Plus incroyable encore, cette mascarade s’est déroulée sous les yeux du mari de longue date d’Helen, « l’heureuse élue », présent aux côtés de sa femme et de son tout jeune second époux.

Un enfant de 9 ans se marie avec une femme de 62 ans

Face à l’écœurement des villageois (et du reste du monde d’ailleurs), les deux familles se sont expliquées en prétendant que le mariage n’était qu’un rituel afin de faire plaisir à « l’esprit de leurs ancêtres ». Ces derniers auraient visiblement demandé au petit garçon d’épouser cette femme. Saneie ayant insisté pour suivre la tradition et obéir à ses ancêtres. 

Un enfant de 9 ans se marie avec une femme de 62 ans

Toutefois, le petit garçon a expliqué que c’était simplement pour contenter les esprits, qu’il continuerait d’aller à l’école et finirait par épouser une femme de son âge le moment venu. Un mariage factice donc, mais non moins aberrant.

Cette fois, il s’agit d’une manifestation lugubre (et condamnable) de la bêtise humaine, poussant des adultes censés se montrer raisonnables à suivre l’imagination débordante d’un jeune garçon. Mais le mariage des enfants est un sujet grave et un fléau qui brise des millions vies innocentes à travers le monde.

Mariage d’enfants : l’innocence volée

Selon Plan International, 12 millions de petites filles se marient contre leur volonté avant l’âge de 18 ans, soit presque une toute les deux secondes. Cela signifie qu’il y a actuellement plus de 650 millions de femmes et de filles dans le monde qui se sont mariées dans l’enfance.

Des chiffres alarmants qui mettent en lumière un phénomène macabre qui touche plusieurs pays, cultures, religions et ethnies. En effet, ces petites épouses sont malheureusement partout, du Moyen-Orient à l’Amérique latine en passant l’Asie du sud ou encore l’Europe.

Cette forme abjecte de violence contre les enfants perdure et les expose à un risque élevé d’abus, d’exploitation et de maltraitance. Conséquence d’une situation économique précaire, de traditions sociales et religieuses désuètes et de l’échec de l’application de la loi dans certains pays, le mariage forcé menace la vie et l’avenir de ces enfants, les privant de leur pouvoir de décision, perturbant leur éducation et empêchant leur pleine participation aux activités économiques, politiques et sociales.

Mettre fin à ce fléau nécessite donc une attention accrue, des approches sensibles au genre et à l’âge, des mesures de protection, des réactions appropriées et une action coordonnée des parties concernées dans l’espoir d’éliminer ces pratiques préjudiciables afin que ces enfants puissent un jour retrouver leur vie mais surtout leur innocence volée.



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