Un défilé français du 14 juillet placé sous le signe de la coopération militaire européenne

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Cent ans après le « défilé de la Victoire » de 1919 ouvert par la marche des mutilés et des « gueules cassées », un hommage particulier sera en outre rendu aux militaires blessés.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 09h58, mis à jour à 10h31

Temps de Lecture 2 min.

Quelque 4 300 militaires, 196 véhicules, 237 chevaux, 69 avions et 39 hélicoptères sont mobilisés pour le traditionnel défilé du 14 juillet 2019. Emmanuel Macron, dont c’est le troisième défilé depuis son élection en mai 2017, a descendu à 10 heures la célèbre avenue parisienne des Champs Elysées à bord d’un « command car », avant de rejoindre la tribune présidentielle place de la Concorde. Il a été hué et sifflé par des manifestants arborant des ballons jaunes.

En ouverture du défilé, robots et drones employés dans les armées s’exhiberont place de la Concorde avant de laisser la place au clou du spectacle : une démonstration futuriste de Flyboard Air, une plate-forme volante propulsée par cinq réacteurs à jet d’air, inventée par un Français, Franky Zapata qui pilotera lui-même son engin à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol.

Accroître l’autonomie stratégique du Vieux continent

Ce défilé français du 14 juillet est aussi placé cette année sous le signe de la coopération militaire européenne, un des grands chevaux de bataille d’Emmanuel Macron qui préside les festivités en présence de plusieurs dirigeants européens, dont Angela Merkel. Face au Brexit et au relâchement des liens transatlantiques sous l’ère Trump, le président français en a fait de l’Europe de la défense l’un de ses thèmes de prédilection, jugeant crucial pour le Vieux continent d’accroître son autonomie stratégique, en complément de l’Otan.

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« Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe n’a été aussi nécessaire. La construction d’une Europe de la défense, en lien avec l’Alliance atlantique dont nous fêtons les 70 ans, est pour la France une priorité » et « constitue le fil rouge de ce défilé », a expliqué le président Macron.

Theresa May absente, mais représentée par son vice-premier ministre

Outre la chancelière allemande, objet d’inquiétudes après avoir été prise ces dernières semaines de crises de tremblement, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, figurent parmi les 11 invités européens du président français. Ils seront conviés à déjeuner à l’Elysée à l’issue de la traditionnelle parade militaire organisée pour la fête nationale.

La première ministre britannique démissionnaire Theresa May est finalement représentée par le vice-Premier ministre David Lidington. Les neuf pays participant aux côtés de la France à l’Initiative européenne d’intervention (IEI) — née il y a un an sous l’impulsion du président Macron, avec pour objectif de développer une « culture stratégique partagée » — seront représentés au sein du défilé : Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Estonie, Espagne, Portugal et Finlande, tous représentés à Paris par leur chef d’Etat, de gouvernement ou leur ministre de la Défense. Le défilé à pied s’ouvrira sur leurs emblèmes.

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Cent ans après le « défilé de la Victoire » de 1919 ouvert par la marche des mutilés et des « gueules cassées » de la Première guerre mondiale, un hommage particulier sera en outre rendu aux militaires blessés lors d’un tableau final auquel participeront notamment 25 des 2 000 jeunes volontaires du très controversé Service national universel (SNU).

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