un combat de très longue haleine

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Les travaux engagés il y a plus d’un an sur cette question capitale font pour l’instant du surplace en raison du manque d’enthousiasme de l’Allemagne et de l’opposition systématique de la « ligue hanséatique ».

Par Publié aujourd’hui à 17h26

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Le ministre français de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, lors de la réunion des grands argentiers de la zone euro, à Luxembourg, le 13 juin.
Le ministre français de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, lors de la réunion des grands argentiers de la zone euro, à Luxembourg, le 13 juin. JOHN THYS / AFP

Depuis que les ministres des finances de la zone euro, réunis jeudi 13 juin à Luxembourg, ont une nouvelle fois échoué à s’entendre sur un budget substantiel pour la zone euro, les critiques pleuvent sur la stratégie européenne du président français Emmanuel Macron, dont c’était un projet phare.

Elles ont en partie été provoquées par l’attitude étonnamment victorieuse du ministre Bruno Le Maire, à l’issue de cette réunion pourtant ratée. « C’est une mini-révolution », avait-il déclaré. « Jusqu’ici, chaque pays décidait seul de son budget national (…) Maintenant, les Etats membres [de l’Union européenne] échangeront bien avant sur leurs priorités nationales en matière d’investissement et de réforme. Ça change vraiment la donne… »

Le sommet de la zone euro prévu vendredi 21 juin à Bruxelles risque de rallumer la polémique. « Ce rendez-vous entre dirigeants de l’Union ne sera pas l’occasion de rouvrir la discussion entre ministres à l’Eurogroupe ni de tenter de résoudre les différends qui y étaient visibles la semaine dernière. Mais toutes les options vont rester sur la table », a souligné un responsable européen, mercredi.

Les chefs d’Etat et de gouvernement devaient confier un nouveau mandat au président portugais de l’Eurogroupe, Mario Centeno, pour poursuivre les travaux engagés il y a plus d’un an, mais qui font du surplace en raison du manque d’enthousiasme de l’Allemagne et de l’opposition systématique d’un club informel de pays surnommé la « ligue hanséatique », mené par les Pays-Bas.

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Les dix-neuf Etats membres de la zone euro seront invités, dans les mois à venir, à enfin s’entendre sur l’enveloppe globale pour cet « instrument budgétaire » (les Néerlandais ont imposé cette dénomination, car ils refusent de valider un quelconque « budget » au sens propre).

Ambitions françaises très sérieusement revues à la baisse

Déjà, des montants circulent, très modestes : dix-sept milliards d’euros sur sept ans. Lors du précédent sommet de la zone euro, en décembre 2018, les ambitions françaises d’un budget à « plusieurs points de PIB », doté d’une capacité d’endettement et de ressources propres, avaient été très sérieusement revues à la baisse. Il avait déjà été décidé, au grand désarroi de Paris, que l’« instrument » serait intégré dans le budget pluriannuel de l’Union, ce qui en limite forcément l’importance puisque les pays non-membres de la zone euro auront leur mot à dire.

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