un boycott ? Quel boycott ? – Jeune Afrique

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Des agents électoraux dans un bureau de vote à Alger, le 1er novembre 2020.

Des agents électoraux dans un bureau de vote à Alger, le 1er novembre 2020. © REUTERS/Ramzi Boudina

La campagne électorale pour le scrutin législatif anticipé du 12 juin se déroule dans un climat tendu, marqué par une répression sans précédent contre les partis de l’opposition qui ont décidé de boycotter le rendez-vous électoral.


Au huitième jour de la course parlementaire, la première du genre depuis le soulèvement populaire du 22 février 2019 qui a mis fin à la présidence de Bouteflika, l’opposition est plus occupée à contrer l’offensive judiciaire du pouvoir qu’à faire campagne pour le boycott du scrutin législatif anticipé du 12 juin.

Le secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mahmoud Rechidi, a ainsi annoncé dimanche dernier que « le pouvoir a engagé les poursuites judiciaires en référé pour la suspension provisoire du parti ainsi que la fermeture de ses locaux », sans expliquer les motifs de la procédure.

Le ministère de l’Intérieur a de son côté mis en branle l’appareil judiciaire contre l’Union pour le changement et le progrès (UCP), présidé par l’avocate Zoubida Assoul, très active dans la défense des détenus d’opinion. Le ministère de l’Intérieur motive sa décision par la non-conformité du parti avec la loi organique régissant les partis politiques.

« Malgré cette absence de statut juridique, Zoubida Assoul poursuit ses activités sous couvert de ce parti », soutient le département ministériel dans un communiqué du 22 avril. L’UCP affirme le contraire : un congrès ordinaire s’est tenu le 11 avril et s’est soldé par la désignation d’un nouveau bureau exécutif.

« Atteinte au déroulement du scrutin »



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