un blessé grave lors d’une manifestation post-électorale dispersée par la police

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Des partisans de l’opposition exigent la démission de la présidente de la commission électorale, accusée d’avoir supervisé des fraudes lors de la présidentielle de mai.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h38

Temps de Lecture 1 min.

Lors d’une manifestation demandant la démission de la présidente de la commission électorale, Jane Ansah, à Lilongwe, au Malawi, le 4 juillet 2019.
Lors d’une manifestation demandant la démission de la présidente de la commission électorale, Jane Ansah, à Lilongwe, au Malawi, le 4 juillet 2019. AMOS GUMULIRA / AFP

La police a dispersé avec des gaz lacrymogènes, mardi 1er octobre à Lilongwe, des partisans de l’opposition qui exigeaient la démission de la présidente de la commission électorale du Malawi, accusée d’avoir supervisé des fraudes lors de la présidentielle de mai.

Un des manifestants a été gravement blessé lors de l’intervention des forces de l’ordre, a indiqué à l’AFP une source hospitalière, qui n’a pas exclu qu’il ait été atteint par un tir à balle réelle. « Nous ne saurons qu’une fois qu’on l’aura opéré s’il s’agit d’une balle ou non », a déclaré le docteur Jonathan Ngoma. Le porte-parole de la police, James Kadadzera, n’a pas été en mesure de confirmer cet incident.

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A la tête du petit pays d’Afrique australe depuis 2014, le président sortant, Peter Mutharika, a été réélu avec 38,57 % des suffrages devant son principal adversaire, Lazarus Chakwera (35,41 % des voix), selon les résultats officiels. L’opposition dénonce depuis des fraudes lors du dépouillement, dont l’existence d’un nombre anormalement élevé de bulletins de vote recouverts de correcteur blanc. Elle a déposé une requête en annulation du scrutin présidentiel devant la Cour constitutionnelle, dont le verdict est attendu dans les prochaines semaines.

Mort en garde à vue

Mardi, environ un millier de personnes ont encore défilé dans la capitale, Lilongwe, pour exiger le départ de Jane Ansah, à la tête de la commission électorale. « Les gens étaient simplement rassemblés, en train de danser et chanter, quand la police est arrivée et a tiré des gaz lacrymogènes », a affirmé à l’AFP un des organisateurs des manifestations, MacDonald Sembereka. Si Jane Ansah « ne démissionne pas, ces manifestations vont continuer », a-t-il prévenu.

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Ces manifestations ont régulièrement dégénéré en incidents violents avec les forces de l’ordre. La semaine dernière, un Malawite de 29 ans avait trouvé la mort en garde à vue après avoir manifesté à Karonga, une ville du nord, contre la réélection contestée de Peter Mutharika. Les résultats préliminaires de son autopsie ont révélé que le jeune homme avait succombé à des blessures qui n’avaient pas été soignées à temps, a affirmé à l’AFP un avocat de sa famille, Bracious Kondowe. « Il y a des preuves accablantes que les blessures étaient le résultat d’agressions [de la part de l’armée] sur le défunt », a déclaré M. Kondowe.

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