Uber conserve le droit d’exercer à Londres, tranche la justice britannique

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Près de dix mois après s’être vu retirer sa licence pour exercer à Londres, la société de réservation de voitures avec chauffeur Uber a obtenu gain de cause devant la justice britannique, lundi 28 septembre.

Un juge du tribunal londonien de Westminster Magistrates, Tan Ikram, a estimé qu’Uber était désormais apte pour exercer dans la capitale britannique, « malgré des défauts par le passé ». L’autorité des transports londoniens, la TfL, avait retoqué en novembre 2019 ce permis pour des raisons de sécurité mais la plate-forme continuait de fonctionner normalement dans l’attente de la décision de justice.

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Pour justifier sa décision de retirer la licence d’Uber, TfL avait relevé une « faille » dans l’application californienne qui permet à des conducteurs sans permis d’installer leur photo sur les comptes d’autres conducteurs. La TfL avait également fait valoir qu’une autre défaillance de la plate-forme permettait à des conducteurs sans permis ou suspendus de créer des comptes Uber actifs. Uber avait, pour sa part, assuré avoir apporté depuis les modifications nécessaires pour résorber ces problèmes.

Efforts nécessaires

Le juge Tan Ikram a expliqué dans sa décision lundi qu’Uber ne contestait pas tant le constat de la TfL mais plutôt le fait que l’autorité pensait que la plate-forme n’avait pas pris aux sérieux les problèmes de sécurité. Il a estimé qu’Uber « semble désormais aux avant-postes dans le secteur » pour rendre ses services plus sûrs et a fait les efforts nécessaires. La justice doit désormais décider quelle sera la durée du nouveau permis octroyé à Uber. La société compte 45 000 conducteurs et plus de 3,5 millions de clients dans la capitale britannique.

Ce n’est pas la première bataille judiciaire entre Uber et Londres. En septembre 2017 déjà, la capitale britannique avait privé le géant américain de sa licence pour des questions de sécurité, mais Uber avait continué d’exercer à Londres avant une victoire en juin 2018 devant une cour d’appel qui lui avait accordé un permis de quinze mois.

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Le Monde avec AFP

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