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Stephen Dickson, ex-pilote de Delta Airlines, arrive alors que la FAA est contestée après les deux crashs des Boeing 737 MAX.
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Reprendre la main : c’est l’objectif de l’administration Trump et de l’agence fédérale de l’aviation civile (FAA) américaine, sévèrement mise en cause avec Boeing après le double accident qui a frappé des Boeing 737Max, l’un de la compagnie indonésienne Lion Air, le 29 octobre, faisant 189 morts, l’autre d’Ethiopian Airlines, le 10 mars, faisant 157 morts. L’agence, qui a tardé à clouer au sol les Boeing après le deuxième crash, était depuis début janvier sans patron durable et avait été frappée par le « shut down », la fermeture partielle de l’administration.
C’est chose révolue : Donald Trump a annoncé mardi 19 mars la nomination d’un ancien dirigeant opérationnel de Delta Airlines à la retraite et ex-pilote de chasse de F15, Stephen Dickson. Ce dernier s’était distingué en s’opposant à toute privatisation du contrôle aérien, comme l’avait envisagé Donald Trump. Le président des Etats-Unis avait caressé l’idée pendant des semaines de choisir pour ce poste John Dunkin, qui pilote son avion personnel depuis 1989, mais ce choix suscitait l’opposition des professionnels du secteur.
M. Dickson prend ses fonctions alors que s’annonce une sévère remise en cause de cette administration. La ministre des transports, Elaine Chao a demandé à ses services d’inspection de lancer un audit sur la manière dont la FAA a certifié le Boeing 737 Max, dont le premier appareil fut livré en 2017. Cette initiative fait suite à l’ouverture d’une enquête par le ministère de la justice tandis qu’un grand jury d’un tribunal fédéral de Washington a lancé une assignation dès le 11 mars pour obtenir des documents concernant le développement du 737 Max. Enfin, les commissions chargées des transports du Sénat et de la Chambre des représentants ont convoqué les dirigeants de la FAA pour une audition le mois prochain.
Une partie de la certification a été déléguée à Boeing lui-même
Tous veulent savoir comment le Boeing a été certifié, en particulier son système anti-décrochage – le MCAS – qui aurait dysfonctionné et contribué au crash des avions. Tous veulent comprendre pourquoi les pilotes n’ont pas été formés à ce nouveau système. Enfin, il faudra expliquer pourquoi le remplacement du système ou l’immobilisation des 737 Max n’ont pas été décidés dès le premier accident, celui de Lion Air en Indonésie.
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