Trump en position de force face à Xi au G20

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Le duel entre les présidents américain et chinois occupera le devant de la scène au sommet d’Osaka, les 28 et 29 juin.

Par et Publié aujourd’hui à 11h02

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Donald Trump en partance pour le G20 d’Osaka (Japon), le 26 juin 2019.
Donald Trump en partance pour le G20 d’Osaka (Japon), le 26 juin 2019. KEVIN LAMARQUE / REUTERS

Ce sera le « clou » du G20 d’Osaka, comme ça l’avait été lors du précédent sommet des principaux dirigeants de la planète en Argentine, en novembre 2018 : la rencontre entre le président américain, Donald Trump, et son homologue chinois, Xi Jinping, samedi 29 juin, pendant une heure et demie. Objectif, éviter une guerre commerciale généralisée.

« L’économie de la Chine s’effondre, ils veulent un accord », a déclaré Donald Trump avant de s’envoler pour le Japon. Le président a, comme souvent, joué les matamores. En cas d’absence d’accord, il a un « plan B » : taxer massivement les produits chinois.

Profonde équivoque

Tout avait bien commencé lorsque M. Trump avait reçu M. Xi dans son golf de Mar-a-Lago, début 2017. Mais une alchimie personnelle, affichée ou réelle, ne fait pas un accord – on l’a vu lors de l’échec du sommet entre M. Trump et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, à Hanoï, en février. Surtout, il persiste une profonde équivoque sur les buts de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis. Le président Trump a sans cesse dénoncé le déséquilibre commercial avec Pékin, mais derrière cette contestation se cachent deux approches différentes.

La première, portée officiellement par le représentant au commerce Robert Lighthizer, consiste à accuser la Chine de ne pas avoir respecté les règles du jeu depuis son entrée, en 2001, dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Pékin est accusé de forcer les entreprises occidentales à transférer leurs technologies, et il lui est reproché de subventionner, par le foncier et le crédit, son secteur d’Etat. C’est parce que les Chinois ont refusé de s’engager explicitement sur des changements de législation interne que les négociations américaines ont échoué au printemps.

Les Etats-Unis poursuivent deux buts contradictoires à la fois : intégrer la Chine dans la mondialisation ; et l’isoler.

La seconde approche consiste à empêcher la Chine de devenir la puissance dominante du XXIe siècle – en lieu et place des Etats-Unis. Ce discours est porté par les faucons de l’administration et les géostratèges américains. Il est ponctué de reproches, fondés ou non – la Chine volerait les technologies, voire infiltrerait les Etats-Unis avec le géant des télécoms Huawei et la technologie 5G, qui sera névralgique puisqu’elle contrôlera demain les hôpitaux, les centrales nucléaires, etc. Mais l’objectif final reste simple : empêcher la Chine d’émerger et la faire reculer.

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