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Un cabinet d’avocats spécialisé affirme représenter non pas un, ni deux, mais plusieurs lanceurs d’alerte.
Combien sont-ils ? Après le premier lanceur d’alerte, le New York Times a évoqué, vendredi soir, l’existence d’un deuxième lanceur d’alerte, qui se serait lui aussi alarmé de l’attitude du président américain vis-à-vis de l’Ukraine. Dimanche, la chaîne de télévision ABC annonce que ce deuxième lanceur d’alerte a livré des informations de première main sur l’affaire ukrainienne qui vaut à Donald Trump une procédure de destitution initiée par ses adversaires démocrates.
BREAKING: Attorney representing whistleblower who sounded the alarm on Pres. Trump’s dealings with Ukraine tells… https://t.co/KULAtIzbYZ
« Je peux confirmer les informations concernant un second lanceur d’alerte défendu par notre équipe juridique », a précisé Mark Zaid, l’avocat de ce membre des services de renseignement, en retweetant des informations de la chaîne ABC qui décrivait l’informateur comme un « membre des services de renseignement ». Cette personne a « également fait une déposition protégée par la loi et ne peut pas subir de représailles. Ce lanceur d’alerte a des informations de première main », souligne Mark Zaid.
Plusieurs lanceurs d’alerte
Un autre avocat de sa firme a laissé entendre qu’il pourrait y avoir plus que deux lanceurs d’alerte. « Je peux confirmer que mon cabinet et mon équipe représentent plusieurs lanceurs d’alerte », a tweeté Andrew Bakaj, le fondateur du cabinet Compass Rose Legal Group, dont le cabinet défend les intérêts d’un premier membre des services de renseignement qui avait signalé qu’une conversation téléphonique du 25 juillet entre Donald Trump et son homologue ukrainien était, selon lui, inappropriée.
IC WHISTLEBLOWER UPDATE: I can confirm that my firm and my team represent multiple whistleblowers in connection to… https://t.co/nyt4YQXm6n
Le président américain avait, lors de cet appel, demandé à Volodymyr Zelensky de l’aider à rassembler des informations compromettantes sur le candidat démocrate Joe Biden, bien placé pour l’affronter lors de la présidentielle de 2020.
Le premier lanceur d’alerte s’était inquiété du contenu de l’appel entre les présidents américain et ukrainien, jugeant que M. Trump avait « sollicité l’ingérence » de l’Ukraine dans la campagne pour sa réélection et accusant la Maison Blanche d’avoir cherché à « étouffer le scandale ».
Ce membre des services de renseignement américains avait précisé qu’il n’avait pas directement assisté à l’appel mais avait échangé avec plus d’une demi-douzaine de responsables « très troublés » par l’échange.
Les démocrates ont annoncé le 24 septembre l’ouverture à la Chambre des représentants d’une enquête dans le cadre d’une rare procédure de destitution contre Donald Trump.
44 % des Américains en faveur d’une procédure de destitution
Cette procédure devrait à ce stade buter sur la majorité républicaine au Sénat, où aurait lieu son éventuel « procès » si la Chambre, à majorité démocrate, votait sa mise en accusation (impeachment).
Le soutien pour une destitution du président Trump a encore du chemin à parcourir, puisque un peu moins de la moitié de la population est en faveur de la procédure, montrent des sondages réalisés par l’université de Monmouth (44 % en faveur) et CNN (47 %).
Mais, comme le note CNN, « le changement se fait surtout sentir chez les électeurs indépendants et les républicains. Le soutien à la destitution a augmenté de 11 points à 46 % chez les indépendants et de huit points à 14 % chez les républicains ».
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