Trudeau annonce la dissolution des Communes, donnant un coup d’envoi des législatives

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Remporter les législatives ne sera pas une mince affaire pour M. Trudeau, dont la formation politique est éclaboussée depuis le début de l’année par un scandale politique.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 19h02

Temps de Lecture 1 min.

Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Ottawa le 11 septembre 2019.
Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Ottawa le 11 septembre 2019. DAVE CHAN / AFP

Le premier ministre sortant Justin Trudeau a annoncé, mercredi 11 septembre, la dissolution de la chambre des Communes, donnant le coup d’envoi de la campagne pour les législatives canadiennes du 21 octobre.

Le dirigeant libéral, qui brigue un deuxième mandat, a rencontré la gouverneure générale Julie Payette pour lui demander de dissoudre la chambre basse du Parlement, conformément à son rôle de représentante de la reine Elizabeth II, chef de l’Etat.

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« J’ai rencontré son excellence, la gouverneure générale, qui a accédé à ma demande de dissoudre le Parlement », a déclaré M. Trudeau à la presse. Le dirigeant libéral de 47 ans débute la campagne avec une légère avance sur les conservateurs du chef Andrew Scheer dans les sondages.

Corruption

Mais la tâche n’est pas sans risque pour M. Trudeau, dont l’étoile a pâli depuis un an et demi après un voyage désastreux en Inde et un scandale politique en début d’année, qui éclabousse sa formation.

Un haut fonctionnaire indépendant du Parlement a accusé, en août, le premier ministre et son entourage d’avoir indûment fait pression pour que l’ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, intercède en faveur d’un groupe québécois d’ingénierie, SNC-Lavalin, afin de lui éviter un procès criminel pour corruption.

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Mercredi, le quotidien canadien Globe and Mail a affirmé que la police fédérale enquêtait sur une possible entrave à la justice dans cette affaire, mais que le gouvernement avait refusé de lever le secret ministériel protégeant certains témoins. Saisissant la balle au bond, le conservateur Andrew Scheer a accusé dans ce même journal Justin Trudeau d’avoir « menti aux Canadiens » et de ne plus avoir « l’autorité morale » pour gouverner.

Cette affaire risque de poursuivre M. Trudeau pendant cette campagne de quarante jours, où la lutte contre le changement climatique figure parmi les priorités des Canadiens avec l’économie, selon un sondage récent.

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