trois parlementaires prodémocratie arrêtés, quatre autres menacés

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Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h12, mis à jour à 11h01

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Ils sont accusés de violences lors d’une échauffourée au Parlement en mai dernier, au moment où la dirigeante de Hongkong, Carrie Lam, cherchait à faire passer en urgence une loi autorisant les extraditions vers la Chine. La police a annoncé, samedi 9 novembre, avoir arrêté trois parlementaires prodémocratie et a demandé à quatre autres de se présenter au commissariat pour être placés en état d’arrestation.

C’est ce projet de loi qui a provoqué les premières manifestations il y a cinq mois. Malgré la suspension du projet peu de temps après, le mouvement est devenu un mouvement prodémocratie plus large et les heurts avec la police sont allés crescendo.

Les parlementaires arrêtés risquent jusqu’à un an de prison. L’un d’eux a annoncé qu’il ne se présenterait pas à la police. « Si vous m’accusez d’avoir violé la loi au Parlement, alors venez ici et arrêtez-moi. Je vous attends », a lancé Lam Cheuk-ting. Le Parlement de Hongkong est semi-démocratique : la moitié des parlementaires sont élus par la population, l’autre moitié est choisie par des commissions largement favorables au pouvoir central chinois.

Des élections pour les conseils de districts doivent se tenir le 24 novembre, et le camp des pro-Pékin s’attend à une lourde défaite. Depuis le début des manifestations, l’enregistrement sur les listes électorales a nettement augmenté, et le camp prodémocratie aura, pour la première fois, des candidats dans chaque circonscription. De nombreux hommes politiques démocrates ont appelé les manifestants à cesser les violences, pour ne pas donner une excuse au gouvernement pour annuler ces élections.

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