[Tribune] Relevons le niveau du débat politique ivoirien ! – JeuneAfrique.com

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André Silver Konan est un journaliste et éditorialiste ivoirien, collaborateur de Jeune Afrique depuis Abidjan.


Ces dernières semaines en Côte d’Ivoire ont été marquées par une recrudescence de la violence verbale entre certains dirigeants politiques. © REUTERS/Thierry Gouegnon


Débats télévisés rares, recrudescence de la violence verbale entre hommes et femmes politiques, peu de propositions formulées dans les médias… Cette propension au rabaissement du débat public en Côte d’Ivoire doit cesser.


L’image est saisissante. Nous sommes le 8 février, au palais de l’Assemblée nationale ivoirienne. Guillaume Soro, président de l’institution depuis sept ans, est sur le point de démissionner. Dans la salle, une élue se prête au petit jeu des selfies avec ses collègues : c’est Mariame Traoré, une députée issue du Rassemblement des républicains (RDR, le parti d’Alassane Ouattara). Quelques jours plus tôt, dans une vidéo qui a affolé les réseaux sociaux, elle a injurié sans retenue Sita Coulibaly, la responsable de l’Union des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire [UFPDCI], proche d’Henri Konan Bédié.

Sa diatribe, aussi violente que grossière, aurait pu indigner. N’importe où ailleurs, cela aurait suffi à l’ostraciser. Mais en Côte d’Ivoire, pour une partie de ses pairs de l’hémicycle, son acte relève de l’héroïsme.

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