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De gauche à droite : le maréchal Khalifa Haftar, Aguila Saleh Issa, Fayez al-Sarraj et Khaled Mechri. © Etienne Laurent/AP/SIPA
Libérons-nous de deux entraves qui nous lient les mains en Libye. La première : on y a déjà tout tenté, sans succès. La seconde : en pleine pandémie, ce n’est vraiment pas le moment. Paradoxalement, c’est le contraire qui est vrai.
Sans vouloir discréditer les efforts qui ont été entrepris pour éloigner la Libye du bord du gouffre, tout n’y a pas été tenté. Au contraire, la communauté internationale s’y est condamnée à répéter deux erreurs. L’infantilisation, d’abord, qui consistait à convoquer les deux parties belligérantes — le Gouvernement d’union nationale, reconnu par l’ONU mais faible d’une part, et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort qui cherche à étendre son contrôle à tout le pays, d’autre part — afin qu’ils « s’entendent ». Pourquoi des gens en guerre chez eux feraient-ils la paix seulement parce qu’ils se trouvent à l’étranger et que quelqu’un leur demande de se serrer la main devant les caméras de télévision ?
L’inaction, ensuite. Nul n’ignore que la Libye, depuis la chute et la mort de Kadhafi en 2011, s’est transformée en un champ de bataille régional. S’y
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