Trésor de Rodrigues: «Il s’agit d’un coffre de Nuremberg» dit Nicolas Von-Mally

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Le site où le coffre a été découvert, en août 2018, à Saint-François, Rodrigues, a été sécurisé.

Le site où le coffre a été découvert, en août 2018, à Saint-François, Rodrigues, a été sécurisé.

Le vieux coffre découvert à Saint-François, Rodrigues, est certes toujours enfoui, mais il est loin d’être tombé aux oubliettes. Une délégation officielle menée par Medha Gunputh, le secrétaire permanent du ministère de la Défense et de Rodrigues, et composée de représentants du ministère de la Culture et du National Heritage Fund, a fait le déplacement dans l’île vendredi. Sollicité hier, un officiel qui a fait partie du voyage affirme que «cette affaire dure depuis assez longtemps » et annonce, dans la foulée, que les «fouilles sont imminentes». Voire la semaine prochaine, selon d’autres sources proches du dossier.

À la question de savoir si une date a été arrêtée, le préposé officiel se ressaisit pour affirmer que «nous ferons nos recommandations à l’Assemblée régionale de Rodrigues (RRA), mais la décision finale revient à cette dernière». Avant d’expliquer que «le trésor appartient à la RRA et à découvert». Une déclaration lourde de sens venant de la partie mauricienne, surtout après la réplique publique du ministre mentor, de la Défense et de Rodrigues au commissaire de l’environnement de Rodrigues, au centre Nelson Mandela pour la culture africaine, le 7 juillet.

À Richard Payendee qui souhaitait que le trésor reste sur le territoire rodriguais, sir Anerood Jugnauth avait rétorqué : «Fodé pa ki nou kamarad fer érer ek fer fos rout ek pa indir bann kamarad Rodrigé an érer (…) Tou zafer réglémanté par lalwa ek pa pou kapav al kont lalwa.» Quoi qu’il en soit, le trésor de Rodrigues revient à l’agenda de la RRA aujourd’hui avec une question du Minority Leader, Nicolas Von-Mally. Ce dernier veut savoir si le gouvernement régional a reçu de nouvelles requêtes d’autorisation pour procéder à des prospections n’importe où dans l’île. Il veut aussi connaître la politique des autorités rodriguaises sur le sujet.

Joint au téléphone, hier, Nicholas Von-Mally rappelle que c’est la troisième interpellation qu’il fait à l’Assemblée régionale autour de ce trésor. «Ma présente question était initialement adressée au chef commissaire, Serge Clair. Sauf que la clerc de la RRA m’a demandé de l’adresser à la commissaire des Arts et de la Culture, Rose de Lima Edouard-Ravina. Je vais voir ce qu’elle me répondra car jusqu’à présent, le gouvernement régional a été très avare de commentaires là-dessus», souligne-t-il.

Le Minority Leader de renchérir que Serge Clair lui-même n’a toujours pas fait de déclaration publique sur le trésor. «Quand je suis intervenu à l’ajournement le 20 août, le chef commissaire a quitté l’hémicycle. Je trouve bizarre qu’il ne veuille rien dire à ce propos», fait valoir Nicolas Von-Mally. Il se dit persuadé que le lieu où les deux découvreurs mauriciens ont trouvé une chimère en août 2018 cache un «fabuleux trésor».

«D’après ce que j’ai compris, il s’agit d’un coffre de Nuremberg (NdlR, ville d’Allemagne où la plupart de ces coffres en fer forgé, aussi appelés coffres de corsaire, où les capitaines rangeaient de l’argent et des objets précieux, étaient fabriqués) recouvert de métal, blindé et très protégé. Puis, un pirate ne viendra pas à Rodrigues mettre une chimère pour faire peur aux gens et protéger quelques babioles uniquement. Ça doit cacher quelque chose de précieux», fait-il valoir.

Par-dessus tout, Nicolas Von-Mally souhaite que les fouilles se fassent en public, dans la transparence, en présence d’archéologues, de journalistes, de membres de l’opposition. Et qu’on n’y aille pas «avec des pics et des pelles pour tout détruire dans l’île au trésor». Après la National Geographic, nous apprend le Minority Leader, les chaînes M6 et TF1 s’intéressent aussi à cette découverte.

Pour leur part, Roger de Spéville et Georges Némorin, les deux personnes qui ont découvert ce vieux coffre et d’une chimère dans une cavité rocheuse à Saint-François, en août 2018, ont rendez-vous avec des officiels de l’administration régionale, demain pour aborder toute la question.


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Lexpress

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