Trente ans de prison pour les commanditaires du pire massacre politique aux Philippines

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Devant le quartier général du commandement de la capitale à Manille, le 19 décembre, avant le verdict du tribunal sur le massacre de Maguindanao.
Devant le quartier général du commandement de la capitale à Manille, le 19 décembre, avant le verdict du tribunal sur le massacre de Maguindanao. TED ALJIBE / AFP

Les commanditaires du pire massacre politique jamais commis aux Philippines ont été reconnus coupables de meurtres, jeudi 19 décembre, par un tribunal de Manille et condamnés à trente années de réclusion.

Andal Ampatuan Junior et quatre autres membres de son clan ont été déclarés coupables du meurtre de 57 personnes, dont 32 journalistes, lors d’une embuscade dans l’île de Mindanao, dans le sud du pays en novembre 2009. Le corps d’une 58victime n’a jamais été retrouvé.

Le massacre visait, selon des proches des victimes et la police, à empêcher un rival de se présenter à une élection au poste de gouverneur prévue cette année-là, poste que le gouverneur voulait réserver à son fils âgé d’une quarantaine d’années.

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Empêcher un rival de se présenter

Le 23 novembre, les victimes se rendaient au capitole provincial de Shariff Aguak, siège du gouverneur de la province de Maguindanao, alors occupé par Andal Ampatuan senior. Le convoi venait déposer la candidature d’Esmael « Toto » Mangudadatu aux élections qui se sont tenues le 10 mai.

Le cortège comprenait vingt-sept partisans et parents du candidat, dont sa femme et ses deux sœurs, ainsi que trente et un journalistes qui suivaient l’événement. Stoppés par des miliciens armés aidés de policiers, ils ont été conduits sur une butte où ils ont été exécutés et jetés dans des fosses.

L’affaire avait suscité l’indignation internationale en mettant en lumière la puissance de familles locales intouchables s’affranchissant totalement du respect des règles de l’Etat de droit. Les familles des victimes ont maintes fois dénoncé le caractère interminable d’une procédure judiciaire plombée par des accusations de corruption et endeuillée par des meurtres de témoins.

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