Travailleur indépendant : la reprise pour Jameel, une affaire de passion

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Dans son petit atelier,  à l’angle des rues La Paix et Dioré, à Port-Louis, Jameel est concentré. C’est que son travail est délicat. Garnisseur depuis maintenant 20 ans, il maîtrise le moindre geste, coupant le tissu puis le fixant avec sa machine à coudre. Depuis le 5 avril 2021, il a rouvert après un arrêt forcé d’un mois. Il a pu reprendre grâce au Work Access Permit qu’il a obtenu. Fort heureusement, les commandes, qu’il reçoit par téléphone, n’ont pas tardé. « Grâce au laissez-passer, je peux m’approvisionner pour exécuter ces commandes ». Comme tous les jours, c’est vers les 9 heures que Jameel commence à s’affairer dans son atelier. Cela jusqu’à 15 heures. 

Il aime à raconter ses premiers pas dans une profession qu’il a embrassée jeune. « Je n’aimais pas l’école. Mais j’ai toujours adoré coudre ». C’est non sans difficulté, mais avec une certaine fierté, qu’il dit subvenir aux besoins de sa famille. Ce père d’un enfant souligne que sa mère vit aussi avec lui.  

« C’est dommage que ce travail soit en train de disparaître. Car les jeunes n’aiment pas trop se lancer dans cette activité pourtant noble », assure-t-il. À le voir faire, on ne doute pas un instant qu’on puisse se passionner pour un tel métier. 

Reportage Marjoreland Pothiah



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