Tout n’est pas perdu pour la mission lunaire indienne Chandrayaan-2

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Le contact a été rompu avec l’atterrisseur alors qu’il s’approchait du sol. L’engin a été repéré, mais son état de santé est inconnu. L’orbiteur devrait fonctionner pendant plusieurs années.

Par Publié aujourd’hui à 20h37, mis à jour à 20h53

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Les scientifiques de l’Organisation de recherche spatiale indienne (ISRO) se sont ressaisis. Après s’être effondrés en larmes dans les bras du premier ministre, Narendra Modi, à l’annonce de la perte de tout contact avec la sonde Chandrayaan-2 qui s’apprêtait à se poser sur la Lune, dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 septembre, les responsables de cette mission à 124 millions d’euros nourrissent l’espoir d’obtenir des nouvelles de leur atterrisseur Vikram et du robot Pragyan qui se trouvait à l’intérieur.

Des nouvelles, ils en ont du reste reçu dès lundi, ce qui leur a permis de balayer l’hypothèse d’un crash pur et simple lors duquel le vaisseau aurait été détruit. L’orbiteur, dont l’atterrisseur, s’était détaché le 2 septembre pour entamer sa descente, continue en effet de tourner en orbite autour de la Lune et a réussi à localiser celui-ci sur le sol, grâce à une caméra thermique, dont la précision est de 30 centimètres.

« L’alunissage de Vikram a été rude et s’est produit à un endroit très proche du site initialement prévu. L’atterrisseur est entier, en un seul morceau et en position inclinée », a raconté à la presse un dirigeant de l’ISRO, qui s’est empressé d’ajouter que l’agence faisait « tout son possible pour voir si la communication pouvait être rétablie » avec l’engin.

Lire aussi L’agence spatiale indienne a perdu le contact avec sa sonde lunaire Chandrayaan-2

Quatorze jours pour tout tenter

Le président de l’ISRO, Kailasavadivoo Sivan, s’est donné quatorze jours pour tout tenter, soit la durée qui devait être allouée au robot mobile pour explorer la région proche du pôle Sud lunaire. « A moins que l’atterrisseur soit intact et qu’il ait pu se poser sans dommage, permettant à tous les systèmes embarqués de fonctionner, les chances sont minces », a toutefois admis un membre de l’équipe.

A priori, le module Vikram possède des réserves d’énergie. D’après les images reçues au siège de l’ISRO, à Bangalore, ses panneaux solaires sont déployés autour de lui, et ses batteries internes n’ont été que peu utilisées à ce stade. L’atterrisseur n’ayant pas réussi à se poser debout sur ses quatre jambes, il est très improbable que la rampe destinée à la sortie de son robot à six roues ait pu être déployée et que l’intéressé ait pu entreprendre son odyssée.

Les ingénieurs soulignent cependant que trois appareils devaient réaliser des expériences depuis Vikram lui-même, et non depuis le robot mobile, qui n’en comptait pour sa part que deux. Ceux de l’atterrisseur pourraient donc être à l’œuvre et, si la communication était rétablie, envoyer les résultats de leurs investigations sur Terre. C’est le cas du système destiné à analyser la composition de l’atmosphère lunaire, de celui qui devait s’intéresser à la nature physique de la surface au sol et de celui qui devait étudier sur place l’activité sismique.

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