Tentative d’assassinat: elle revient sur l’agression de son époux par des policiers

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Danraz Dohoroo a eu les deux pieds plâtrés et des ecchymoses sur le corps.

Danraz Dohoroo a eu les deux pieds plâtrés et des ecchymoses sur le corps.

Étranglé, matraqué avant qu’un véhicule de la police ne lui roule sur les deux pieds. Ce sont les actes de violence dont aurait été victime Danraz Dohoroo, un entrepreneur de 43 ans, devant son épouse dans la soirée de lundi devant le poste de police de Trou-Fanfaron, Port-Louis. La Major Crime Investigation Team (MCIT) du Central Criminal Investigation Department (CCID) s’est saisie de l’enquête après la déposition de Reshmee Dohoroo pour tentative d’assassinat. Les deux policiers concernés devraient donner leur version sous peu.

Ce jour-là, Danraz Dohoroo a fêté ses 43 ans. Son épouse concède qu’il avait bu quelques verres. Il était au volant d’un véhicule qui roulait sur l’autoroute à hauteur de la compagnie ABC à Trou-Fanfaron. Il a été interpellé par une équipe de policiers qui effectuait un contrôle routier. Danraz Dohoroo était en compagnie de son épouse, sa mère, son beau-frère et sa sœur et ils se rendaient à des funérailles à Pamplemousses.

Les policiers lui ont demandé de produire son permis de conduire. Danraz Dohoroo a soutenu qu’il ne l’avait pas sur lui. Le document se trouvait dans le 4×4 que conduisait son neveu. Les policiers ont demandé à Danraz Dohoroo de descendre du véhicule pour donner une déposition.

C’est à ce moment qu’un des policiers a constaté que le quadragénaire sentait l’alcool. Il a été soumis à un alcotest qui s’est révélé positif. Il avait 70 microgrammes d’alcool dans le souffle. Danraz Dohoroo a été conduit au poste de police de Trou-Fanfaron pour les formalités avant qu’il soit placé en cellule de dégrisement au poste de police de Trou-aux-Biches.

Le quadragénaire ne voulait, toutefois, pas y aller car il s’est demandé comment il allait rentrer chez lui par la suite. Un des policiers lui aurait alors lâché : «Sa pa mo problem sa.» La situation a ensuite dégénéré.

Les policiers l’auraient forcé à entrer dans le véhicule. Danraz Dohoroo aurait été agressé au cou et aurait reçu des coups de matraque. À un moment donné, selon Reshmee Dohoroo, son époux a réussi à s’échapper et a déclaré : «Mo pé ale port plaint.» Il est passé devant le véhicule de la police et un de ces policiers aurait crié : «Mett van la lor li.» Le véhicule de la police a ensuite roulé sur ces deux pieds.

Danraz Dohoroo, qui se tordait de douleurs, a été embarqué dans le véhicule pour prendre la direction de Trou-aux-Biches. En cours de route, il se plaignait de douleurs et les policiers l’ont conduit à l’hôpital du Nord. Après avoir reçu des soins, il a eu les deux pieds plâtrés et a été admis en salle. Il doit subir une intervention chirurgicale aux deux pieds dans les jours à venir.

L’épouse de la victime et ses proches se sont alors rendus au poste de police de Trou-aux-Biches pour rencontrer Danraz Dohoroo mais ils ont appris que ce dernier n’est pas arrivé au poste de police. Il a été conduit à l’hôpital du Nord.

Deux jours plus tard, soit mercredi, Reshmee Dohoroo s’est rendue au bureau de la National Human Rights Commission pour rapporter le traitement dont a été victime son époux entre les mains de policiers du poste de police de Trou-Fanfaron. C’est après qu’elle s’est rendue au poste de police d’Abercrombie, Ste-Croix, pour faire sa déposition.

Depuis mercredi après-midi, le quadragénaire a été transféré à l’hôpital Jeetoo. Il a été interrogé par ces enquêteurs hier. Son épouse et sa mère se sont rendues aux Casernes centrales, hier matin, pour faire leur déposition.


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