Système électoral: quatre à huit Best Losers nommés depuis 1982

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(De g. à dr.) Marie-France Roussety, Michael Glover, Joceline Minerve, France Canabady, Mustapha Beeharry et Motee Ramdass.

(De g. à dr.) Marie-France Roussety, Michael Glover, Joceline Minerve, France Canabady, Mustapha Beeharry et Motee Ramdass.

Les Best Losers sont nommés après chaque scrutin pour compenser le manque de représentativité des quatre communautés au Parlement. La Constitution reconnaît l’existence des communautés hindoue, musulmane et sino-mauricienne et ceux qui ne se retrouvent pas dans ces trois définitions sont considérés comme membres de la population générale.

Au cours des neuf dernières élections, seulement deux candidats hindous battus, Motee Ramdass et Ravi Yerrigadoo, ont été désignés parmi les meilleurs perdants. Sinon, l’exercice s’est limité au choix de candidats musulmans ou de population générale. Tous les calculs sont basés sur le recensement de 1972 car en 1982, le gouvernement MMM avait aboli le recensement sur la base des communautés.

Ils sont quatre à huit à être désignés après les élections générales. Après chaque nomination, on retravaille les chiffres pour déterminer la représentativité de chaque composante. La commission pourrait aller jusqu’à faire huit nominations pour arriver à un équilibre. En 1982 et 1995, deux événements marqués par un 60-0, l’exercice s’est limité à quatre nominations. En 1983, 1987, 2000 et 2005, huit Best Losers furent nommés et en 2010 et 2014, seulement sept.

Record en 1982

Les résultats des élections de 1982 constituèrent un record de tous les temps car c’était le premier 60-0 de l’histoire mais l’exercice de Best Losers en fut aussi bousculé. Les partisans du MMM réclamèrent l’abolition pure et simple de ce système et MMM disposait de la majorité requise pour faire ce changement radical. Mais la direction du MMM résista à cette demande, expliquant que les élus n’avaient pas été mandatés pour prendre une telle décision.

Finalement, après avoir obtenu le conseil légal nécessaire à cet effet, la commission électorale procéda à la nomination de quatre députés perdants, à savoir Gaëtan Duval et Nicol François du PMSD et Marie-France Roussety et Michael Glover du PTr-PMSD.

Suivant les élections de 1983 qui virent la défaite du MMM et la non-élection de Paul Bérenger lui-même dans la circonscription de Belle-Rose–Quatre-Bornes, le leader du MMM se retrouva parmi les huit députés correctifs. Les sept autres Best Losers de 1983 furent Joceline Minerve et France Canabady du MMM, Ghislaine Henry du PMSD et Kamil Ramoly, Sylvio Michel, Ismaël Nawoor et Georgy Candahoo de l’alliance MSM-Travailliste.

Huit Best Losers furent désignés après les élections de 1987. Entrèrent au Parlement les candidats battus Sahid Maudarbocus et Swalay Kasenally (MMM), Germain Comarmond, Karl Offman, Showkutally Soodhun et Alain Laridon du MSM-Travailliste, Régis Finette, un MSM mais officiellement PMSD, et Zeel Peerun du MMM.

Bérenger abandonne le n°18

À noter que Paul Bérenger essuya une telle défaite en 1987 qu’il ne se qualifia même pas pour un siège de Best Loser. Il abandonna pour toujours le n°18 et opta pour le n°19.

Suivant les élections de 1991 avec une large victoire (57-3) de l’Alliance MSM-MMM, seulement quatre candidats furent désignés Best Losers. Ils étaient Razack Peeroo, Gaëtan Duval, Siddick Chady et Clarel Malherbe du PTr-PMSD.

Les élections de 1995 virent un nouveau 60-0 de la nouvelle alliance PTr-MMM et comme en 1982, seulement quatre correctifs furent nommés. Ils étaient Gaëtan Duval du Parti Gaëtan Duval, Nicholas VonMally du Mouvement rodriguais, l’imam Mustapha Beeharry d’un mouvement islamiste et Alex Nancy du Mouvement rodriguais.

Les élections de 2000 furent aussi marquées par une large victoire cette fois de l’alliance MSM-MMM et par la suite huit Best Losers furent nommés et parmi eux, fait rare mais pas inédit, deux candidats hindous battus.

Les nominés de 2000 furent Nicholas Von Mally du Mouvement rodriguais, James Burty David (PTrPMSD), Ahmad Jeewa (MMM), Christian Léopold (MR), Anwar Omar (MSM-MMM), Motee Ramdass (MSM-MMM), Ravi Yerrigadoo (MSM-MMM) et Xavier-Luc Duval (PTr-PMSD).

Retour au pouvoir

Les élections de 2005 virent le retour au pouvoir de Navin Ramgoolam qui était en alliance avec le PMSD. Les huit nominés furent James Burty David (PTr-PMSD), Christian Léopold (MR), Nicholas Von-Mally (MR), Etienne Sinatambou, Cader SayedHossen et Jean-François Chaumière (PTr-PMSD) et Dany Perrier et Showkutally Soodhun (l’alliance MSM-MMM).

Le Parti travailliste et ses alliés (MSM nouvellement on board et PMSD) remportèrent les élections de 2010. Les sept Best Losers furent : Stéphanie Anquetil (PTr-MSM-PMSD), Francisco François (OPR), Josique Radegonde et Rafiick Sorefan (MMM) et Michael Sik Yuen, Reza Issack et Aurore Perraud (PTr-PMSD-MSM).

Aux élections de 2014 quand on assista à la déroute de l’alliance PTrMMM, sept Best Losers furent nom- més par la commission électorale. Ils furent Alain Wong et Thierry Henry du MSM-PMSD-ML, Raffick Sorefan, Franco Quirin du PTr-MMM, Guito Lepoigneur, Abbas Mamode du MSMPMSD-ML et Jean Claude Barbier du PTr-MMM.


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Lexpress

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