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À 43 ans, Bhooneshwarsingh Arjoon est au centre de plusieurs affaires de corruption présumée. Il est l’actuel conseiller de village de Roches-Noires siégeant au conseil de district de Rivière-du-Rempart. Il y a deux cas soumis à l’Independent Commission against Corruption contre lui. S’ajoutent comme «faits d’arme», une bande sonore sur laquelle on croit reconnaître sa voix, demandant de l’argent contre l’octroi d’un permis et une question du député Sudesh Rughoobur à ce sujet durant la première semaine parlementaire. Qui est cet homme discret mais influent, selon nombreux, dans le conseil ?
Il est élu pour la première fois aux élections villageoises à Roches-Noires en 2005. Siégeant comme simple conseiller, il jouera plus tard un rôle déterminant dans les élections générales de mai 2010 pour le Parti travailliste (PTr), en compagnie de sa proche amie, Sandhya Boygah, qui était, elle aussi, une activiste rouge, à l’époque. «Li finn bien fer kanpagn pou PTr li. Li ti full travayis. Apré li finn vire mam», confie un de ses amis de la circonscription.
En 2012, Bhooneshwarsingh Arjoon se fait à nouveau élire aux villageoises, toujours sous la bannière rouge. Il est désigné conseiller de district et siège dans les comités du conseil de Rivière-du-Rempart. Il intègre aussi le comité Building and Land Use Permit. Mais selon des sources sûres du conseil, il aurait cédé cette place depuis qu’il est au centre de plusieurs controverses. «Personne ne lui a dit de partir, il est parti de lui-même. Le conseiller de Roche-Terre l’a remplacé», explique un de ses collègues. Par contre, d’autres sources dans le conseil avancent qu’il a été écarté, après que Sudesh Rughoobur a dévoilé les cas de corruption dans lesquels il serait impliqué.
Revenons à 2014. Bhooneshwarsingh Arjoon retourne sa veste pour donner un coup de main au Mouvement socialiste militant, lors de la campagne électorale. «Après s’être rapproché de Sandhya Boygah, il s’est laissé tenter et a délaissé les Rouges», souligne-t-on dans son entourage.
Alphamix
Bhooneshwarsing Arjoon a aussi été vice-président du conseil du district de Rivière-du-Rempart en 2012. Il avait été révoqué de cette fonction en novembre 2016. «Il avait fait l’objet d’une motion de blâme.» Le fond de sa révocation est aussi en partie lié à l’affaire Alphamix Ltd, à qui le conseil de district doit payer presque Rs 500 millions pour non-paiement de dettes dans le sillage d’un contrat de rénovation du marché.
Ce conseiller de Roches-Noires passe beaucoup de son temps à Mapou, siège du conseil de district de Rivière-du-Rempart. Il est jugé proche de Prakash Maunthrooa, celui qui contrôlerait tout au n°7. Il est aussi l’oreille du conseiller du Premier ministre. Selon plusieurs autres de ses amis, il n’hésite pas à errer dans le conseil, toute la journée, pour chercher ses «proies». «Il est comme un corbeau. Quand quelqu’un vient, il l’aide à sa façon pour obtenir un permis contre de l’argent», allègue-t-on.
«C’est un piège»
Pour sa part, le conseiller en question dit ne pas comprendre «cet acharnement» de la part du député Rughoobur et la presse à son encontre. «Tout ce qui est dit est faux. Bizin vérifie tou dokiman bien avan nek ekrir», soutient-il. Il ajoute que ceux qui veulent ternir sa réputation doivent avant tout «vérifier les informations». «Ce n’est pas une seule personne dans le conseil qui prend les décisions. Ce n’est pas le conseiller qui a le dernier mot.» Bhooneshwarsingh Arjoon avance que dans tous les comités pour l’octroi d’un permis, c’est le président du conseil qui «a le dernier mot». Et de lancer : «Se li leader ek se li ki désidé. Kouma tou kapav tonb lor zis mwa aster ? »
En ce qui concerne la bande sonore, apparue près de deux ans après les faits présumés, il remet en question son authenticité. «Li foss, se enn piez. Zot finn trafik mo lavwa. Pa ti mwa sa.»
Bhooneshwarsingh Arjoon confirme qu’il s’est retiré du comité Building and Land Use Permit de son propre gré, en janvier. «Pou pena palab.»
Cette semaine, il compte tenir une conférence de presse en compagnie du président du conseil de district de Rivière-du-Rempart, Prembhoodas Ellayah. «Koumsa lapres kapav aret fini mo repitasion.»
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