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Les déclarations de Dimitri Payet dans le JIR de dimanche et lundi ont fait le tour du monde. L’opinion publique aura globalement retenu la question sur son salaire.
C’est simple : jamais le JIR n’a été autant cité par les confrères. En accordant une interview exclusive à notre journaliste Mickaël Payet, Dimitri Payet (aucun lien de parenté) aura contribué à une exposition prévisible du titre local sur la scène internationale. L’Équipe, France Football, So Foot, RMC-BFM, jusqu’à l’Agence France Presse, pour ne citer que les plus connus, sans oublier la majorité des sites spécialisés foot, francophones ou non, se sont faits le relais des propos tenus par le Réunionnais dans nos éditions de dimanche et lundi.
Le numéro 10 de l’OM s’était exprimé, dans un premier volet, sur l’actualité agitée du club phocéen : du faux départ du coach André Villas-Boas à la présumée bisbille avec le président Jacques-Henri Eyraud, en passant par son avenir et sa position sur la baisse des salaires évoquée en cette période de Covid-19. En amorce de l’entretien, “Dim” expliquait également les raisons qui l’ont amené à répondre prioritairement au JIR plutôt qu’aux médias nationaux : “Si je veux avoir confiance entre ce que je vais dire et ce qui va sortir, c’est plus vers mon île que je vais me tourner.”
Sauf qu’à l’ère des réseaux sociaux, il est bien naïf de négliger l’effet boule de neige provoqué par une “punchline” isolée d’un ensemble. En témoigne un article du 10 Sport qui, pour faire mousser quelques clics, laissait entendre que Dimitri Payet lançait un appel du pied au FC Barcelone alors que le milieu offensif n’a fait que donner son avis sur le club catalan en précisant qu’il ne souhaitait pas bouger au prochain mercato.
Bad buzz
Mais le plus gros “(bad) buzz” restera ses justifications au sujet de son salaire qui ont provoqué un tsunami sur Twitter. “Le joueur que je suis est aussi père de famille, avait-il répondu. Comme toute personne, j’ai des crédits importants à honorer, des engagements à tenir.” Une phrase qui a divisé la twittosphère, avec d’un côté, ceux hurlant à l’indécence sinon la maladresse en brandissant les présumés 500 000 euros brut mensuels que percevrait le joueur. De l’autre, ses “avocats” qui refusent toute démagogie ou raccourci en ayant à l’esprit les investissements immobiliers et projets entrepreneuriaux du trentenaire, tout en rappelant la fin de la déclaration souvent occultée et qui nuance un peu mieux ses dires : “Mon rôle est de défendre mes intérêts et ceux de ma famille, sans pour autant mettre en péril le club pour qui, tout le monde connaît mon attachement.”
L’argent en France, un éternel tabou qui rend la rhétorique familiale difficile à passer aux yeux de l’opinion publique qui considère les footballeurs comme des privilégiés bien que Payet n’a, par sa confidence, pas cherché à faire pleurer dans les chaumières ni demandé à ce qu’on le plaigne ou même, qu’on le comprenne. Son tort, s’il doit y en avoir un : c’est d’avoir parlé avec sincérité.
A.R
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