[Société] VIDÉOS/PHOTOS : Les transporteurs condamnés à quitter la Région

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Neuf jours que les transporteurs campaient devant l’hôtel de Région, ils demandaient à rencontrer le président de la collectivité pour discuter de la suite du chantier de la Nouvelle route du littoral, toujours en suspens. La Région a choisi de lancer une procédure en référé en argumentant que les camionneurs bloquaient l’accès à ses locaux et mettaient en péril la continuité du service public. Ce mercredi, le juge judiciaire a statué en faveur de la collectivité. Les transporteurs sont donc contraints de quitter les lieux sous peine d’une astreinte de 2 000 euros par heure de blocage et par contrevenant. Les transporteurs ont pris acte de cette décision, ils partent cependant ils préviennent “on ne va pas pour autant arrêter la grève, on va continuer ailleurs.”

Le juge judiciaire aura mis 24 heures à prendre sa décision. Les transporteurs avaient bon espoir mais finalement, la décision du magistrat plaide en faveur de la collectivité. L’annonce de cette décision n’a pas fait redescendre la pression côté transporteurs “on va partir, mais pas arrêter la grève, on va la continuer ailleurs. Jusqu’ici, on ne voulait pas gêner la population mais nous n’avons plus le choix, malheureusement…” explique Didier Hoarau, président de l’OTI.

 

Joel Mongin, en colère lance “je ne comprends pas comment un juge peut prendre une décision comme ça. Il y a magouille ! On est dans un pays d’injustice. Mais on a perdu une bataille mais pas la guerre.

 

Didier Hoarau ajoute “il y a une justice à deux vitesses, une justice des copains des copains“.

 

Après avoir répondu aux questions des journalistes, les transporteurs ont plié le camp, c’était ça ou une astreinte de 2 000 euros par heure de blocage et par contrevenant. Mais les grévistes ne s’avouent pas vaincus. Ils insistent sur le fait que leur mobilisation n’est pas terminée.

 

Prochaine étape : une réunion à Champ Fleuri pour déterminer un plan d’actions pour les jours à venir.

 

De son côté, le président de Région “prend acte avec satisfaction de la décision rendue ce jour par le Tribunal de Grande Instance” et rappelle “malgré les efforts déployés par les agents dont je salue l’engagement tout au long de ce blocage, l’activité régionale s’en est retrouvée perturbée tout particulièrement au détriment des bénéficiaires des aides régionales.”

 

Par ailleurs, Didier Robert rappelle sa volonté de terminer ce chantier dans un climat serein “je réitère ici ma volonté de trouver dans un climat apaisé et loin de toute pression, une solution afin de terminer la NRL. Des discussions à mener avec l’ensemble des parties prenantes de ce dossier, auquel j’associe les acteurs associatifs qui se sont exprimés ces derniers jours, en faveur de la poursuite du chantier et ce, dans les meilleures conditions environnementales et budgétaires“.

 



 

Rappel de la journée d’hier au tribunal de Champ Fleuri

 

Pour faire face aux accusations de la Région, les transporteurs ont une ligne de défense toute trouvée : ils affirment ne pas bloquer les accès à la collectivité régionale. Un fait, qu’ils auraient fait constater par huissier. Et ils enfoncent le clou en expliquant, par la voix de leur avocat, Me Olivier Tamil que « la région est fermée sur ordre du président de Région. »

 

Mais la collectivité ne l’entend pas de cette oreille, la Région maintient « l’entrave aux accès porte atteinte à la liberté de circuler des personnes. Il y a urgence et intérêt à agir de la Région pour retrouver une activité normale » argumente Aurore Doulouma, avocate de la collectivité.

 

Par ailleurs, la collectivité met en avant les conséquences de la mobilisation des transporteurs sur ses services,  notamment le fait que continuité du service public ne peut être assurée tant que les accès à la pyramide inversée sont bloqués.

 

La collectivité demande la levée du blocage, si la décision du juge judiciaire va dans son sens, les transporteurs pourraient alors se voir infliger une astreinte de 2 000 euros par heure de blocage. « Disproportionné » s’insurge leur avocat.

 

Le tribunal devrait rendre sa décision dans la matinée.

 

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