[Société] VIDEO – Wakashio et pollution marine : “Il y a peu de risques qu’une nappe parvienne à La Réunion” selon Bérangère Abba

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C’est finalement seule que la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, s’est rendue au Port dès son arrivée à La Réunion ce matin. Sébastien Lecornu, ministre des outremers, a dû se plier à un autre programme, parallèlement. 

La première étape de cette visite ministérielle ce mercredi s’est intéressée aux équipes qui ont été engagées ces derniers jours dans les opérations de lutte contre la pollution causée par l’échouage du Wakashio à Maurice, le 25 juillet dernier. 

Le directeur de la DMSOI (Direction de la Mer Sud Océan Indien), le préfet, le maire du Port, notamment, l’accompagnaient dans cette visite. 

À la rencontre des équipes de la DMSOI 

L’équipe PolMar de la DMSOI a présenté à la secrétaire d’Etat les différents moyens matériels qui ont été utilisés, tels que les barrages côtiers placés dans le lagon, pour bloquer la progression de la marée noire, ou des récupérateurs destinés à recevoir les matières polluantes pompées. Ils ont aussi évoqué les difficultés rencontrées lors de ces opérations, notamment le manque d’ancrages pour maintenir les barrages, tout en protégeant les fonds marins.

“Il nous faut des personnes mobilisables au pied levé tous les 10 ou 15 ans”, faisait remarquer le directeur de la DMSOI, bien que les moyens matériels ne manquent pas. Le préfet Jacques Billant a quant à lui rappelé l’enjeu de la formation des personnes de la sécurité civile à ce type de d’interventions. 

Le maire du Port lui, n’a pas manqué de vanter sa volonté de faire de sa commune “une ville verte”, notamment avec le projet de réutilisation des eaux propres en sortie de station pour économiser l’utilisation de la nappe phréatique, à des fins industrielles par exemple. 

“Une réactivité et une expertise exemplaires”

Bérangère Abba s’est exprimée en toute fin de visite. Concernant la validation ou non par les experts français du sort du Wakashio, dont une partie devrait être coulée, elle a ainsi réagi : “Il fallait évoquer toutes les options, les possibilités, se donner des repères, et cette réflexion a toujours cours. (…) Mais la décision appartient aux autorités mauriciennes”. “A ce stade il n’y a pas de décision arrêtée”, a-t-elle ajouté, même si des “mises en sécurité”, et “étapes intermédiaires” ont été effectuées, faisant écho au tractage de la partie avant du bateau. Mais rien n’a été coulé encore, selon elle. 

“La première de mes priorités, c’est de venir saluer le travail et remercier les équipes qui ont été d’une réactivité et d’une expertise exemplaires”, a aussi ajouté Bérangère Abba au terme de cette première étape de visite. 

Interrogée sur l’éventuelle présence de boulettes de carburants qui pourraient finir leur course sur les côtes réunionnaises, la secrétaire d’Etat a répondu :

“On observe, on doit avoir cette vigilance, il y a peu de risques qu’une nappe parvienne à La Réunion, mais les boulettes sont une éventualité même si on a aucune certitude”. 

Elle s’est enfin voulu rassurante sur la suite des opérations, soulignant que les experts français étant toujours engagés auprès des autorités mauriciennes. “On est pleinement mobilisés à chaque instant pour suivre la situation qui, même si on a plus de visibilité aujourd’hui, reste assez mouvante”. 

 

 

Vidéo : Florice Houngbo 

Photos : Ludovic Laï-Yu 

 

 

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