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Un projet d’arrêté fait bondir les passionnés de NAC (nouveaux animaux de compagnie). La mesure prévoit d’interdire l’entrée et la détention de centaines d’espèces exotiques. Serpents, furets, iguanes, pourraient n’être qu’un lointain souvenir… Au grand dam des professionnels et passionnés qui dénoncent une décision unilatérale. Une pétition mise en ligne il y a une semaine demande l’annulation pure et simple du projet d’arrêté.
La pétition rassemble un peu plus de 700 signatures, son titre annonce la couleur « annulation du projet d’arrêté pour l’importation d’animaux exotiques à La Réunion » et le texte qui l’accompagne montre bien l’état d’esprit des professionnels et passionnés de NAC de La Réunion. Le sentiment qui domine, c’est l’inquiétude, « si cet arrêté entrait en application à la Réunion, cela sonnerait le glas de toutes les animaleries de l’île. Il développerait le marché parallèle (avec les risques sanitaires pour les animaux qui y sont liés) et empêcherait de nombreux Réunionnais d’assouvir leur passion, passion qui est une composante essentielle de notre culture.»
La filière des professionnels en animalerie pourrait fortement pâtir de cet arrêté mais en face, les associations de défense de l’environnement ont aiguisé leurs arguments. Car c’est cela la vocation première de cet projet d’arrêté : protéger la faune et la flore locales des menaces extérieures. Cette mesure assez drastique a été soufflée par la Commission européenne. En 2016, l’Europe a imposé l’obligation à ces États membres d’adopter « une liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes dans chacune de ses régions. » Le débat entre associations de protection de l’environnement, passionnés, DEAL et animaleries a été long et houleux. Ce projet d’arrêté en est le résultat.
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Les lois d’importation, de vente, de reproduction et de détention d’espèces exotiques pourraient fortement se durcir dans les prochains mois. Tout un secteur tourné essentiellement sur ce commerce serait alors mis en péril. La pétition renvoie au site du ministère de l’environnement où une consultation publique sur le sujet avait été lancée le 29 avril dernier, mais il est aujourd’hui trop tard pour s’exprimer, la consultation a pris fin le 21 mai dernier.
Cette pétition est donc le dernier espoir pour ces professionnels et passionnés de NAC réunionnais de faire changer les choses.
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