[Société] Une marche pieuse de solidarité pour l’Inde

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Plus d’une vingtaine de personnes de la communauté tamoule se sont rendues, hier, dans plusieurs lieux de culte afin de prier face à la gravité de la situation sanitaire en Inde.

I ls sont passés par deux églises et un temple tamoul, “parce qu’on prie pour la même chose”, explique Pajaniappen Benoiton. Pour le professeur de Bharata-Natyam, forme majeure de la danse classique tamoule, c’est bien la solidarité qui prime dans l’opération qu’il a mené avec l’école de danse et de musique portant son nom et basée dans l’enceinte du stade Michel Volnay.

L’association a en effet organisé une marche de solidarité réunissant les élèves, leurs parents, ainsi que professeurs et animateurs tous réunis pour adresser une pensée commune au sort de l’Inde face à l’épidémie de coronavirus qui prend une toute autre ampleur. Le deuxième pays le plus peuplé du monde connait en effet une aggravation de sa situation sanitaire, notamment avec l’apparition d’un variant du SarsCov-2 (B.1.617) qui a induit un pic des contaminations tandis que les moyens hospitaliers sont complètement saturés dans le pays qui compte plus de 250 000 morts du Covid-19. Une situation catastrophique et dont les échos ont fait le tour du monde. Face à quoi, la communauté tamoule saint-pierroise ne voulait pas rester les bras croisés et a ainsi décidé d’effectuer une série de prières au sein des églises de Terre-Sainte et de Grand-Bois, avant de terminer dans un temple tamoul tenu par la famille Vidot. Plusieurs offrandes ont ainsi été déposées pour les divinités et un dépôt de lumière a pu avoir lieu.

Une initiative qui compte pour l’école d’arts, fêtant ses 20 ans cette année. La structure privée qui a l’habitude de travailler avec des ressortissants indiens est lourdement touchée par la fermeture des frontières du pays. “Nous devons avoir un jury de l’extérieur pour valider les examens de juin-juillet” , détaille Pajaniappen Benoiton. Sans compter les nombreux contacts d’artistes et de professeurs basés en Inde, que l’école a par exemple l’habitude d’inviter au Dipavali.

L’association avait même comme projet d’ouvrir, l’année dernière, une succursale en Inde pour étendre son activité. Des ambitions coupées net par la crise du Covid, et qui n’attendent plus que de pouvoir enfin se concrétiser. Pour l’heure, l’établissement poursuit ses cours avec les contraintes sanitaires, à savoir avec six élèves par classe tous équipés du masque. “On ne peut que prier pour que tout revienne à la normale”, souffle le professeur, satisfait d’avoir pu tenir une action “symbolique”.

SKANDER FARZA

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